Il faut donc comprendre qu’une fois de plus, il le dit d’ailleurs...
Actualités - OPINION
Fléchettes Danger d’accoutumance
Par ISSA Jean, le 24 août 2004 à 00h00
Quand elles sont dites constitutionnelles, les monarchies sont pratiquement républicaines. Bien plus, sans doute, que les républiques monarchiques. Où le fils succède au père, mais comme président, et non comme prince ou roi. Étant bien entendu que ce même père n’aura cessé de se succéder à lui-même pendant des décennies. Les exemples sont là, tout près, et il n’est pas besoin de les citer nommément. Sfeir s’en abstient du reste. En pointant du doigt ce danger du deuxième degré. Car pour le prélat, s’il faut éviter de toucher à la Constitution, c’est principalement pour ne pas étendre à ce dernier fortin libanais le virus de l’accoutumance servile. Vigoureusement dénoncé par les évêques maronites dans leur dernier manifeste.
Il faut donc comprendre qu’une fois de plus, il le dit d’ailleurs clairement, c’est l’indépendance bien comprise que le cardinal tente de défendre. Comme il l’a fait, s’en souvient-on, en refusant naguère d’entrer dans le jeu des Américains contre les Syriens. Ni cet excès d’honneur, ni cette indignité, en somme. Encore faut-il que loyalistes et opposants comprennent bien le message. De l’homme.
J.I.
Quand elles sont dites constitutionnelles, les monarchies sont pratiquement républicaines. Bien plus, sans doute, que les républiques monarchiques. Où le fils succède au père, mais comme président, et non comme prince ou roi. Étant bien entendu que ce même père n’aura cessé de se succéder à lui-même pendant des décennies. Les exemples sont là, tout près, et il n’est pas besoin de les citer nommément. Sfeir s’en abstient du reste. En pointant du doigt ce danger du deuxième degré. Car pour le prélat, s’il faut éviter de toucher à la Constitution, c’est principalement pour ne pas étendre à ce dernier fortin libanais le virus de l’accoutumance servile. Vigoureusement dénoncé par les évêques maronites dans leur dernier manifeste.
Il faut donc comprendre qu’une fois de plus, il le dit d’ailleurs...
Il faut donc comprendre qu’une fois de plus, il le dit d’ailleurs...