L’euro était en très léger repli face au dollar hier sur les marchés des changes internationaux, après avoir fluctué dans les deux sens entre un plus bas à 1,1970 $ et un plus haut 1,2070 $. Ce mouvement est intervenu alors que la flambée du pétrole tendait à s’apaiser en fin de journée, permettant à Wall Street de se reprendre. La monnaie unique a, dans un premier temps, reculé jusqu’à 1,1970 $, son plus bas niveau depuis le 14 juin après que les opérateurs eurent appris du groupement national des directeurs d’achats US que leur indice (ISM) mesurant l’activité dans le secteur des services a progressé à 64,8 points en juillet contre 59,9 points en juin, soit un niveau largement supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur un indice à 61,5 points. Cela d’autant que les commandes...
Actualités - OPINION
Changes et Bourses Wall Street et le dollar soutenus par l’apaisement de la flambée du pétrole
Par KHAWAGI Elie, le 05 août 2004 à 00h00
L’euro était en très léger repli face au dollar hier sur les marchés des changes internationaux, après avoir fluctué dans les deux sens entre un plus bas à 1,1970 $ et un plus haut 1,2070 $. Ce mouvement est intervenu alors que la flambée du pétrole tendait à s’apaiser en fin de journée, permettant à Wall Street de se reprendre. La monnaie unique a, dans un premier temps, reculé jusqu’à 1,1970 $, son plus bas niveau depuis le 14 juin après que les opérateurs eurent appris du groupement national des directeurs d’achats US que leur indice (ISM) mesurant l’activité dans le secteur des services a progressé à 64,8 points en juillet contre 59,9 points en juin, soit un niveau largement supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur un indice à 61,5 points. Cela d’autant que les commandes industrielles aux États-Unis ont progressé de 0,7 % en juin contre 0,4 % en mai, témoignant de la robustesse des deux principaux secteurs de l’économie US, à savoir l’industrie et les services. Mais après qu’il se fut avéré que la principale composante de l’indice ISM des services liée à l’emploi a chuté en juillet à 50 points contre 57,4 points en juin, suggérant que le nombre de créations d’emplois sera faible le mois dernier à la veille de la publication des chiffres mensuels du chômage demain, nombre d’opérateurs ont estimé devoir prendre leurs gains sur le dollar dans la mesure où ce développement exclurait tout nouveau relèvement du principal taux directeur de la Fed lors de la réunion de son comité de politique monétaire le 10 août. Ce mouvement a été renforcé par la remontée des prix du Brent à Londres jusqu’à 41 $ le baril et du West Texas à 44,90 $ à New York, laissant craindre un net ralentissement de l’économie mondiale surtout après que le président George W. Bush eut refusé de puiser dans les réserves stratégiques des États-Unis pour enrayer cette flambée. Pourtant, l’annonce selon laquelle l’Opep est prête à augmenter ses capacités de production a ramené les cours du brut en fin de journée à 39,70 $ pour le Brent et à 42,75 $ pour le West Texas, permettant à Wall Street et au dollar de s’installer dans le vert. En effet, l’euro devait achever la journée à New York sur un ton plutôt vulnérable à 1,2040 $ contre 1,2050 $ la veille, en léger repli de 0,08 %.
La Bourse US, qui avait ouvert en baisse, inquiétée par la flambée du brut, a renoué avec la hausse en fin de journée après la détente intervenue sur le marché pétrolier. Ce développement a redonné de l’actualité aux bonnes statistiques économiques aux États-Unis ainsi qu’aux nouvelles encourageantes de plusieurs sociétés, notamment Hewlett-Packard.
Avant ce changement, les Bourses européennes avaient souffert de la nouvelle flambée du brut qui laissait craindre un affaiblissement de l’activité dans les secteurs de l’économie les plus sensibles au renchérissement du pétrole. La publication de résultats mitigés par certains groupes, comme Commerzbank, BSkyB, Aviva..., a également pesé sur la tendance.
À la Bourse de Beyrouth, les actions A et B de Solidere ont continué sur leur lancée du début de la semaine, remontant de 8,46 $ à 8,55 $ et de 8,39 $ à 8,51 $ respectivement.
Élie KAHWAGI
L’euro était en très léger repli face au dollar hier sur les marchés des changes internationaux, après avoir fluctué dans les deux sens entre un plus bas à 1,1970 $ et un plus haut 1,2070 $. Ce mouvement est intervenu alors que la flambée du pétrole tendait à s’apaiser en fin de journée, permettant à Wall Street de se reprendre. La monnaie unique a, dans un premier temps, reculé jusqu’à 1,1970 $, son plus bas niveau depuis le 14 juin après que les opérateurs eurent appris du groupement national des directeurs d’achats US que leur indice (ISM) mesurant l’activité dans le secteur des services a progressé à 64,8 points en juillet contre 59,9 points en juin, soit un niveau largement supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur un indice à 61,5 points. Cela d’autant que les commandes...
Les plus commentés
Dans les prisons israéliennes, la torture généralisée des détenus palestiniens
Khalaf al-Habtoor fustige les alliances « contre nature » à Beyrouth
MBS-Erdogan : la tentation d'un grand rapprochement face à Israël