L’euro, qui était tombé dans les échanges européens pendant la matinée à 1,1994 $ alors que les opérateurs ne prenaient plus en compte les menaces d’attaques terroristes aux États-Unis, est parvenu à se redresser ensuite sur les marchés US après la publication de statistiques peu favorables à un nouveau relèvement des taux d’intérêt par la Fed. L’annonce par de hauts responsables US que les documents qui avaient conduit les États-Unis à relever dimanche le niveau d’alerte au terrorisme dataient d’avant le 11 septembre 2001 a donc conduit les investisseurs à se concentrer sur les fondamentaux économiques. À cet égard, ils ont fait état de la baisse de 0,7 % des dépenses des ménages US en juin par rapport à mai, la plus importante depuis septembre 2001, pour se débarrasser du dollar, dans la mesure...
Actualités - ANALYSE
Changes et Bourses Reprise de l’euro
Par KHAWAGI Elie, le 04 août 2004 à 00h00
L’euro, qui était tombé dans les échanges européens pendant la matinée à 1,1994 $ alors que les opérateurs ne prenaient plus en compte les menaces d’attaques terroristes aux États-Unis, est parvenu à se redresser ensuite sur les marchés US après la publication de statistiques peu favorables à un nouveau relèvement des taux d’intérêt par la Fed. L’annonce par de hauts responsables US que les documents qui avaient conduit les États-Unis à relever dimanche le niveau d’alerte au terrorisme dataient d’avant le 11 septembre 2001 a donc conduit les investisseurs à se concentrer sur les fondamentaux économiques. À cet égard, ils ont fait état de la baisse de 0,7 % des dépenses des ménages US en juin par rapport à mai, la plus importante depuis septembre 2001, pour se débarrasser du dollar, dans la mesure où les dépenses à la consommation aux États-Unis représentent les 2/3 du PIB américain. Cela d’autant qu’ils venaient d’apprendre du cabinet conseil Challenger, Gray & Christmas que les annonces de suppressions d’emplois dans les entreprises US ont progressé de 8,13 % à 69 572 le mois dernier contre 64 343 en juin, suggérant qu’il n’y aura pas une avancée des créations d’emplois non agricoles lors de la publication après-demain des chiffres du chômage US en juillet. De plus, la demande adressée hier par le secrétaire US au Trésor, John Snow, au Congrès pour relever le plafond de la dette US, actuellement à 7 384 mds $, qui devrait être atteint entre fin septembre et début octobre 2004, pour permettre aux États-Unis « d’honorer leurs engagements sociaux, protéger le territoire et poursuivre la guerre contre le terrorisme », a été également mal perçue par les opérateurs. En effet, le mouvement de ventes d’euros s’est vite essoufflé et transformé en mouvement d’achats encouragé aussi par des nouvelles favorables à la monnaie unique, dont le dernier rapport du FMI plus optimiste pour la zone euro que celui du printemps, notamment la révision en hausse du PIB de 1,7 % à 2 % et en baisse du chômage de 9,1 % à 8,9 %. Compte tenu de toutes ces considérations, nombre d’opérateurs ont estimé devoir rééquilibrer leurs positions de change, faisant négocier l’euro à New York à 1,2050 $ contre 1,2030 $ la veille, en hausse de 0,17 %.
La flambée du pétrole a pesé sur Wall Street
et soutenu les Bourses européennes
La Bourse US a renoué avec la baisse, souffrant de la flambée des prix du pétrole et des mauvais chiffres macroéconomiques publiés hier. L’annonce par Ford et GM d’une baisse de 4,1 % et de 3 % respectivement de leurs ventes en juillet a également pesé sur la tendance, reléguant au second plan les bons résultats trimestriels de Tyco et la hausse de 0,2 % des ventes de magasins aux États-Unis la semaine dernière.
Quant aux Bourses européennes, elles ont terminé en hausse, les avertissements US sur des risques d’attentats s’étant dissipés. La tendance a été tirée par les pétrolières qui ont bondi à la faveur des cours élevés du brut ainsi qu’à une chasse aux bonnes affaires sur les télécoms et les valeurs du tourisme.
À la Bourse de Beyrouth, les actions Solidere A et B ont rebondi de 8,28 $ à 8,46 $ et de 8,14 $ à 8,39 $ respectivement.
Élie KAHWAGI
L’euro, qui était tombé dans les échanges européens pendant la matinée à 1,1994 $ alors que les opérateurs ne prenaient plus en compte les menaces d’attaques terroristes aux États-Unis, est parvenu à se redresser ensuite sur les marchés US après la publication de statistiques peu favorables à un nouveau relèvement des taux d’intérêt par la Fed. L’annonce par de hauts responsables US que les documents qui avaient conduit les États-Unis à relever dimanche le niveau d’alerte au terrorisme dataient d’avant le 11 septembre 2001 a donc conduit les investisseurs à se concentrer sur les fondamentaux économiques. À cet égard, ils ont fait état de la baisse de 0,7 % des dépenses des ménages US en juin par rapport à mai, la plus importante depuis septembre 2001, pour se débarrasser du dollar, dans la mesure...
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