L’euro s’est effrité face au dollar hier sur les marchés des changes en dépit du ralentissement de la croissance US au 2e trimestre. La devise européenne a tout d’abord grimpé jusqu’à 1,2120 $, alors que le PIB des États-Unis n’a progressé que de 3 % au 2e trimestre en rythme annuel, contrairement aux attentes des économistes qui tablaient sur une progression de 3,7 % (voir par ailleurs). Mais comme il ne s’agit pas de chiffres désastreux mais tout simplement décevants, le dollar a rapidement renoué avec la hausse, profitant de la publication d’autres statistiques généralement rassurantes. À cet égard, les opérateurs ont fait état de l’annonce par les directeurs d’achats de Chicago que l’indice mesurant l’activité industrielle dans cette région (PMI) a fortement progressé à 64,7 points en...
Actualités - OPINION
Changes et Bourses L’euro peine à se redresser malgré un PIB américain décevant
Par KHAWAGI Elie, le 31 juillet 2004 à 00h00
L’euro s’est effrité face au dollar hier sur les marchés des changes en dépit du ralentissement de la croissance US au 2e trimestre. La devise européenne a tout d’abord grimpé jusqu’à 1,2120 $, alors que le PIB des États-Unis n’a progressé que de 3 % au 2e trimestre en rythme annuel, contrairement aux attentes des économistes qui tablaient sur une progression de 3,7 % (voir par ailleurs). Mais comme il ne s’agit pas de chiffres désastreux mais tout simplement décevants, le dollar a rapidement renoué avec la hausse, profitant de la publication d’autres statistiques généralement rassurantes. À cet égard, les opérateurs ont fait état de l’annonce par les directeurs d’achats de Chicago que l’indice mesurant l’activité industrielle dans cette région (PMI) a fortement progressé à 64,7 points en juillet contre 56,4 points en juin, prenant de court les prévisions des économistes qui ne tablaient que sur 60 points. Cela d’autant qu’ils venaient d’apprendre de l’Université du Michigan qu’elle a révisé à la hausse son indice de confiance des consommateurs dans l’économie aux États-Unis de 96 points à 96,7 points en juillet contre 95,6 points en juin, laissant présager une croissance plus soutenue au 3e trimestre dans la mesure où la consommation représente les 2/3 du PIB américain. En outre, l’annonce par la Maison-Blanche qu’elle a revu à la baisse sa prévision de déficit budgétaire pour l’exercice 2004 à 445 mds $ au lieu de 521 mds $ estimé initialement, a également rassuré les détenteurs du dollar. Cela étant, et compte tenu des résultats d’un sondage auprès d’économistes publié hier, selon lequel la BCE va maintenir inchangé son principal taux directeur à 2 % lors de la réunion de son conseil des gouverneurs jeudi prochain, l’euro devait éprouver du mal à se reprendre, surtout avec le maintien de l’inflation dans sa région à 2,4 % en juillet, selon Eurostat. Il s’est finalement négocié à New York sur un ton vulnérable à 1,2020 $ contre 1,2030 $ la veille.
Les Bourses chancelantes
La Bourse US a éprouvé beaucoup de difficulté à maintenir ses gains de la journée, après les attentats-suicide contre les ambassades américaine et israélienne à Tachkent, la nouvelle flambée du pétrole et la croissance moins forte que prévu de l’économie aux États-Unis. Les opérateurs ont donc ignoré les autres statistiques US encourageantes ainsi que les bons résultats trimestriels de ChevronTexaco, estimant devoir rééquilibrer leurs portefeuilles titres à la veille du week-end.
Pour ce qui est des Bourses européennes, elles ont également fini sur une note quasiment stable, grappillant quelques points, malgré les inquiétudes causées par la flambée du pétrole et les menaces d’attaques terroristes en Europe. Pourtant, les mauvais résultats de Deutsche Bank et de Lloyds TSB ont été neutralisés par les bonnes perspectives d’autres sociétés comme Saint-Gobain, Metro, Arcelor...
À la Bourse de Beyrouth, on a relevé le rebondissement des actions A et B de Solidere de 7,93 $ à 8,11 $ et de 7,89 $ à 8,05 $ respectivement.
Élie KAHWAGI
L’euro s’est effrité face au dollar hier sur les marchés des changes en dépit du ralentissement de la croissance US au 2e trimestre. La devise européenne a tout d’abord grimpé jusqu’à 1,2120 $, alors que le PIB des États-Unis n’a progressé que de 3 % au 2e trimestre en rythme annuel, contrairement aux attentes des économistes qui tablaient sur une progression de 3,7 % (voir par ailleurs). Mais comme il ne s’agit pas de chiffres désastreux mais tout simplement décevants, le dollar a rapidement renoué avec la hausse, profitant de la publication d’autres statistiques généralement rassurantes. À cet égard, les opérateurs ont fait état de l’annonce par les directeurs d’achats de Chicago que l’indice mesurant l’activité industrielle dans cette région (PMI) a fortement progressé à 64,7 points en...
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