Actualités - OPINION
Changes et Bourses Volatilité de l’euro à la veille du PIB américain
Par KHAWAGI Elie, le 30 juillet 2004 à 00h00
L’euro a connu une journée de forte volatilité hier sur les marchés des changes internationaux, passant pendant la matinée sous le seuil de 1,20 $, pour rebondir vivement ensuite jusqu’à 1,21 $ avant de revenir en fin de journée autour de ses derniers niveaux de la veille. Il a tout d’abord reculé à 1,1990 $, son plus bas niveau depuis un mois et demi, sur des spéculations à la hausse du dollar suite à des rumeurs faisant état de l’arrestation d’un haut responsable d’une organisation terroriste au Proche-Orient. Mais, après que ces rumeurs se furent dissipées, on a relevé des ventes bénéficiaires sur le billet vert, poussant l’euro à 1,2097 $. Cela d’autant que les opérateurs venaient d’apprendre du département US du Travail que les demandes d’allocations chômage aux États-Unis auraient augmenté de 4 000 la semaine dernière pour totaliser 345 000. Ces chiffres, supérieurs aux prévisions des analystes qui tablaient sur 340 000 demandes d’allocations chômage, ont reflété l’ampleur des suppressions d’emplois qui sont généralement au centre des préoccupations de la Fed qui devrait décider une éventuelle hausse de ses taux d’intérêt lors de la réunion du 10 août de son comité de politique monétaire à la lumière des propos tenus la semaine dernière par son président Alan Greenspan devant le Congrès US. Cette perspective, qui ne paraissait pas encore exclue, a incité les opérateurs à la prudence à la veille de la publication aujourd’hui de la première estimation du PIB américain au 2e trimestre, de l’indice d’activité industrielle de la région de Chicago et de la confiance des consommateurs dans l’économie de l’Université du Michigan en juillet. Dans cette attente, on a relevé des ajustements de positions de change en faveur du billet vert au terme desquels l’euro devait se négocier finalement à New York non loin de ses derniers niveaux de la veille, soit à 1,2030 $ contre 1,2045 $.
Wall Street moins unanime à la hausse
La Bourse US était mitigée en fin de journée, souffrant de ventes bénéficiaires qui ont réduit les gains d’ouverture entraînés par le repli des cours pétroliers. Pourtant, la publication de résultats trimestriels meilleurs que prévu de sociétés comme Gillette, ExxonMobil, Northrop Grummann, Dow Chemical..., a redonné un peu d’actualité aux placements en actifs US à la veille de la publication de statistiques économiques importantes aux États-Unis.
Quant aux Bourses européennes, elles ont toutes terminé en forte hausse, soutenues par la vigueur des pétrolières (Total, BP, Shell) et de bons résultats de plusieurs sociétés comme Vivendi Universal, Dassault Systèmes, Technip, Siemens, Saint-Gobain, ICI...
À la Bourse de Beyrouth, la cote a été tirée vers le haut par la remontée des actions Solidere des deux catégories A et B de 7,80 $ à 7,93 $ et de 7,75 $ à 7,89 $ dans le cadre d’une chasse aux bonnes affaires selon les opérateurs.
Élie KAHWAGI
L’euro a connu une journée de forte volatilité hier sur les marchés des changes internationaux, passant pendant la matinée sous le seuil de 1,20 $, pour rebondir vivement ensuite jusqu’à 1,21 $ avant de revenir en fin de journée autour de ses derniers niveaux de la veille. Il a tout d’abord reculé à 1,1990 $, son plus bas niveau depuis un mois et demi, sur des spéculations à la hausse du dollar suite à des rumeurs faisant état de l’arrestation d’un haut responsable d’une organisation terroriste au Proche-Orient. Mais, après que ces rumeurs se furent dissipées, on a relevé des ventes bénéficiaires sur le billet vert, poussant l’euro à 1,2097 $. Cela d’autant que les opérateurs venaient d’apprendre du département US du Travail que les demandes d’allocations chômage aux États-Unis auraient augmenté...
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