Beit el-Tabib (Ordre des médecins, Tahwita – Furn el-Chebbak) accueille, jusqu’au 8 mai, les œuvres plastiques de cinquante jeunes artistes, excepté quelques pinceaux confirmés, comme Aref el-Rayess ou Wajih Nahlé. Par jeune, on entend ici des personnes ayant nouvellement rejoint le champ artistique, souvent après une longue carrière dans un tout autre domaine. Réunies, par Wajih Nahlé, sous l’intitulé, «Exposition du printemps I», ces peintures donnent une petite idée de l’éclosion d’un certain engouement pour l’art pictural au Liban. En fait, l’accrochage présente – mis à part quelques rares exceptions – essentiellement des œuvres figuratives, de tous les styles, de toutes les tendances, de toutes les écoles: paysages, portraits, scènes d’extérieur, scènes de genre, natures mortes, bouquets, marines, toiles surréalistes, influence cubique ou encore nus féminins et dessins... Bref, un pannel assez classique en somme.