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ÉTATS-UNIS - Rapport semestriel de la Fed Greenspan : Une hausse rapide des taux n’est pas à exclure

L’économie américaine va mieux dans l’ensemble mais la Réserve fédérale ne peut exclure une hausse rapide des taux d’intérêt, a indiqué hier le président de la Fed Alan Greenspan devant le Congrès. « Non seulement l’activité économique s’est accélérée, mais la reprise s’est élargie à un plus grand nombre de secteurs et a produit des gains notables en emplois », a souligné M. Greenspan lors de son rapport semestriel sur la politique monétaire et l’économie devant les sénateurs. Si la reprise de la demande a contribué à créer de l’inflation cette année, « cette inflation a aussi été favorisée par des facteurs transitoires comme la hausse des prix de l’énergie », selon M. Greenspan. Et si le surcoût passager de l’énergie a conduit à un ralentissement des dépenses des consommateurs, « ce ralentissement devrait avoir vécu », a encore ajouté le président de la Fed. Sur le plan de l’emploi, il s’est félicité « des conditions améliorées ces derniers mois sur le marché du travail », avec la création en moyenne de près de 200 000 emplois mensuels, « qui aura sans aucun doute un effet important sur les dépenses des ménages », selon lui. Dans ce contexte « de croissance plus soutenue de la demande et d’une reprise plus large de l’emploi, la politique monétaire accommodante mise en place à partir de 2001 devient de plus en plus inutile », a affirmé le président de la Fed. Il a, par ailleurs, estimé que les « marchés financiers, les ménages et les entreprises semblent raisonnablement bien préparés pour faire face à une transition vers une politique monétaire plus neutre », autrement dit à de nouvelles hausses des taux prévisibles. Dans son rapport sur l’économie américaine, il a très légèrement revu à la baisse la prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour 2004 qu’il place désormais dans une marge entre 4,50 et 4,75 % et un ralentissement plus marqué en 2005 entre 3,50 et 4 %. Dans la prévision publiée en février, la Fed tablait sur une croissance comprise entre 4,5 % et 5 % (du quatrième trimestre 2003 au quatrième trimestre 2004). Le taux de chômage devrait se situer entre 5,25 % et 5,50 % contre 5,6 % actuellement (chiffre de juin du département du Travail).

L’économie américaine va mieux dans l’ensemble mais la Réserve fédérale ne peut exclure une hausse rapide des taux d’intérêt, a indiqué hier le président de la Fed Alan Greenspan devant le Congrès.
« Non seulement l’activité économique s’est accélérée, mais la reprise s’est élargie à un plus grand nombre de secteurs et a produit des gains notables en emplois...