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Actualités - CHRONOLOGIE

Auto - La sortie de Gronholm au rallye d’Argentine sonne le glas des espoirs de la marque au lion Peugeot : « Nous ne serons pas champions »

Le directeur de Peugeot Sport Corrado Provera le concédait : la marque au lion et Marcus Gronholm ne seront pas champions du monde, après l’abandon ce week-end du pilote finlandais dans la 19e spéciale du rallye d’Argentine, 8e épreuve de la saison, à Villa Carlos Paz. En arrivant dans la province de Cordoba, Gronholm et toute l’équipe française avaient conscience de jouer leur dernière chance dans un rallye marquant la mi-championnat. Après les occasions manquées du début d’année, le moindre faux pas était interdit. Avec l’erreur du géant finlandais, toutes les illusions s’envolaient. Définitivement. « Avec ce qui vient de se passer pour Marcus (Gronholm), le constat est fait. Nous avions encore quelques chances, peut-être peu probables mais possibles, d’atteindre notre objectif d’être champion du monde. Marcus pouvait garder les siennes s’il avait réussi à gagner. Dès lors qu’il sort de la route, qu’il casse une roue et abandonne, les deux objectifs ne seront pas atteints cette année. Nous ne serons pas champions », constatait Corrado Provera. Assis sous la tente de chronométrage, le patron ne pouvait pas cacher sa tristesse. Tandis que, dehors, les mécaniciens erraient désœuvrés en attendant le retour de la voiture de Harri Rovanpera, l’autre Finlandais réduit à un second rôle après une panne de direction assistée la veille. « Situation cruelle » Une grande amertume régnait dans le camp Peugeot. « Je le dis. Je prends acte d’une situation extrêmement cruelle qui ne reflète pas, j’en suis persuadé, les valeurs de Peugeot Sport, des pilotes, reprenait Provera. Mais le fait est que les chiffres rendent cette situation incontournable. » « Depuis le début de la saison, c’est comme si nous avions le sentiment que l’on nous tient la tête sous l’eau, analysait-il. Et pourtant, il faut être objectif. Ceux qui nous tiennent la tête sous l’eau sont des gens à l’heure actuelle plus forts que nous. Que ce soit dans le domaine des pilotes parce qu’ils savent mieux soutenir la pression que d’autres. Que ce soit au niveau de la fiabilité, même si cette 307 est jeune. » « Sortir la tête haute » Le passé ne se refait pas. Mais, immanquablement, Corrado Provera ne pouvait pas s’empêcher de repenser à toutes les occasions perdues, ces victoires manquées de peu. Par la faute d’un Gronholm impatient de retrouver le goût du succès. Ou par une mécanique défaillante. « C’est difficile d’avaler l’amertume. Nous pourrions compter plusieurs victoires. Je n’oublierai jamais la Nouvelle-Zélande, un rallye dans la poche. L’Acropole aussi. Je ne parle pas de la Suède parce qu’il y a eu sa contribution et la nôtre. Ou de Chypre que Marcus (Gronholm) avait gagné avant l’histoire de la pompe à eau, comptabilisait Provera. C’est vraiment comme si cela ne voulait pas sourire. Mais ça ne peut pas être un alibi. » « Il faut cependant constater que si elles nous ont échappé, c’est parce que d’autres ont été meilleurs que nous, indiquait le directeur de Peugeot Sport. Ce n’est pas la fin du monde. C’est la fin de nos ambitions pour cette année. Ce qu’il nous reste à faire, c’est d’essayer de sortir de ce championnat la tête haute. En gagnant si possible parce qu’il faut bien que cette 307 arrive à gagner. » « J’ai toujours pensé que la victoire était quelque chose de très fragile. Qu’il fallait à chaque fois se remettre en question. Le fait de décider tous ensemble de lancer cette 307 était un défi. En dépit des chiffres, ce choix était le bon. Manifestement la voiture est bien née, capable de gagner », concluait Provera. Mais la 307 n’a toujours pas gagné son premier rallye au bout de huit épreuves. La 206 avait fait mieux.
Le directeur de Peugeot Sport Corrado Provera le concédait : la marque au lion et Marcus Gronholm ne seront pas champions du monde, après l’abandon ce week-end du pilote finlandais dans la 19e spéciale du rallye d’Argentine, 8e épreuve de la saison, à Villa Carlos Paz.

En arrivant dans la province de Cordoba, Gronholm et toute l’équipe française avaient conscience de jouer leur...