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POÉSIE Extrait du recueil de Ronald Barakat : « Amours et pénombre » Pour le saint de Hardine

Au moment où flotte une odeur de sainteté autour du Liban grâce au saint de Hardine, voilà que la poésie n’est guère en reste du mouvement d’ensemble. Tiré du recueil de Ronald Barakat Amours et pénombre (groupant des écrits allant de 1986 à 2003), les mots jettent une lumière particulière sur un parcours fait d’humilité et d’élévation spirituelle pour ce moine que la terre entière découvre aujourd’hui dans sa gloire resplendissante. « Dimanche, de bonne heure, Je fermerai mon clos Pour suivre la rumeur Qui mène à ton enclos. Tu me tiendras la main Durant tout le voyage, De crainte qu’en chemin Je ne perde courage. Je resterai muet, Rivé sur le sillage Qui conduit aux nuées D’un bienheureux village. Arrivé à Hardine À ton confessionnal, Je dirai, en sourdine, Mes épreuves du mal… En n’espérant qu’un vide, Un moment d’abstraction, Ton silence impavide Pour taire mes passions. Ou bien, au mieux, un signe, Un don providentiel, Ta bonne étoile insigne Pour éclairer mon ciel. Quelle que soit l’issue De mon pèlerinage, Comblé ou bien déçu, J’en sortirai plus sage. Je rentrerai au clos Moins triste et moins profane, Avec un cœur éclos Grâce au saint de Kfifane.
Au moment où flotte une odeur de sainteté autour du Liban grâce au saint de Hardine, voilà que la poésie n’est guère en reste du mouvement d’ensemble. Tiré du recueil de Ronald Barakat Amours et pénombre (groupant des écrits allant de 1986 à 2003), les mots jettent une lumière particulière sur un parcours fait d’humilité et d’élévation spirituelle pour ce moine que la terre...