Actualités
Vie politique Gemayel dénonce la « base policière » du pouvoir
le 07 juillet 2004 à 00h00
Le mouvement réformiste kataëb présidé par M. Amine Gemayel s’est de nouveau attaqué hier au pouvoir en place. Abordant la question du rapport entre le pouvoir politique, la CGTL et la vague de mécontentement populaire diffus qui couve, M. Gemayel, a affirmé qu’il n’y a pas d’issue à la crise des institutions « sans un changement de la base policière du pouvoir en place ». Une base policière qui a faussé tous les rapports existants entre les institutions syndicales représentatives des travailleurs et le pouvoir politique. C’est ainsi que le Mouvement réformiste a rappelé qu’on a porté atteinte à la CGTL, en 1993, en y créant artifiellement des syndicats, dans le but d’en contrôler le conseil exécutif. C’était le ministre du Travail lui-même qui avait procédé à ces nominations, a rappelé le mouvement de M. Gemayel. Au passage, il s’est déclaré hostile à un relèvement des salaires, estimant que ni le secteur privé, ni le secteur public ne seraient à la hauteur d’une telle mesure.
Le plan judiciaire
Sur le plan judiciaire, le tribunal de première intance de Beyrouth, siégeant sous la présidence de Fady Élias, a adopté trois arrêts avant dire droit au sujet de trois plaintes déposées par des opposants contre la direction actuelle du parti Kataëb avant de reporter l’examen de ces dossiers au 20 octobre.
Dans le cadre de la plainte déposée par l’ancien chef de l’État, Amine Gemayel, le magistrat a chargé le parti Kataëb de produire les documents attestant qu’il avait informé le ministère de l’Intérieur des amendements introduits à ses statuts.
Dans le cadre de la plainte déposée par le député Antoine Ghanem ainsi que d’autres anciens responsables, le tribunal a fait obligation au parti Kataëb d’exécuter un arrêt avant-dire droit daté du 11 juillet 2003, lui enjoignant de présenter une liste exhaustive des permanences du parti restées vacantes.
Le mouvement réformiste kataëb présidé par M. Amine Gemayel s’est de nouveau attaqué hier au pouvoir en place. Abordant la question du rapport entre le pouvoir politique, la CGTL et la vague de mécontentement populaire diffus qui couve, M. Gemayel, a affirmé qu’il n’y a pas d’issue à la crise des institutions « sans un changement de la base policière du pouvoir en place ». Une...
Les plus commentés
« Avant, je pensais que la résistance nous protégeait... » : à Tyr, la colère gronde
Armes du Hezbollah : l’exercice du pouvoir n’adoucit pas les FL
Qui se cache derrière le tir de roquettes contre Israël ?