L’insulinorésistance, le traitement intensif de l’hypercholestérolémie et du diabète, le traitement des maladies endocriniennes… autant de thèmes qui étaient à l’ordre du jour du septième congrès scientifique international annuel de la Société libanaise d’endocrinologie, de diabétologie et de lipidologie qui s’est tenu du 2 au 4 juillet, à l’Hôtel Grand Hills à Broummana. Au-delà des communications et des échanges directs entre médecins, ce congrès a permis aux participants de passer en revue, avec des sommités médicales venues des États-Unis et d’Europe, les derniers développements dans le diagnostic et la prise en charge de plusieurs maladies endocriniennes et métaboliques. Les endocrinologues mettront par la suite toutes ces nouveautés à la disposition de leurs patients libanais. Les conférenciers ont ainsi insisté sur la prise en charge du syndrome X. Il s’agit d’un syndrome en grande expansion dans le monde et au Liban, en raison de l’épidémie d’obésité constatée. Il comprend le diabète, l’hypercholestérolémie et l’hypertension. Il est possible d’éviter l’apparition de ces maladies – qui favorisent les atteintes vasculaires – en luttant, selon les spécialistes, contre l’insulinorésistance. Les conférenciers ont également évoqué dans leurs présentations l’importance d’un strict contrôle de la glycémie dans la prévention des maladies vasculaires, le bénéfice du traitement intensif du diabète par les nouvelles familles d’insuline, l’inflammation des vaisseaux dans le syndrome X, le syndrome des ovaires polykystiques et sa relation avec le syndrome X, les œstrogènes et la progestérone, et leur utilisation dans de nombreuses pathologies de la femme. Également à l’ordre du jour de ce congrès : la prise en charge des tumeurs hypophysaires, la maladie de Cushing, l’acromégalie et les dernières innovations de l’utilisation de la médecine nucléaire dans le diagnostic et le traitement des maladies endocriniennes.