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Actualités - CHRONOLOGIE

Le clan Saddam, une base arrière à l’insurrection antiaméricaine, affirme le « New York Times »

Un large réseau gravitant autour du clan familial de Saddam Hussein contribue à financer et à armer l’insurrection antiaméricaine en Irak, a affirmé hier le New York Times, citant notamment des responsables de l’Administration Bush. Selon le journal, ce réseau opère notamment à partir de la Syrie et de la Jordanie, faisant passer activement en contrebande des armes, des combattants et de l’argent en Irak. Le quotidien américain affirme que l’un des dirigeants du réseau est un cousin de l’ancien président irakien, Fatiq Suleiman al-Majid, décrit comme un ancien officier de l’Organisation spéciale de sécurité de l’Irak, ayant fui vers la Syrie après l’invasion américaine de son pays. Au moins deux autres cousins de Saddam Hussein appartenant au clan des Majid et vivant aujourd’hui en Syrie et en Europe sont également impliqués, ont déclaré des responsables américains au journal. Selon ces derniers, les cousins de Saddam Hussein vivant aujourd’hui hors de l’Irak peuvent puiser dans des dizaines de millions de dollars, provenant entre autres de la contrebande de pétrole et d’équipements militaires durant le régime de Saddam. Les responsables américains ont cependant reconnu que de larges pans de la résistance étaient formés d’Irakiens sans aucun lien avec l’ancien dictateur, y compris les partisans du chef chiite radical Moqtada Sadr. Le chef islamiste jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, lié à el-Qaëda, a été rendu responsable de la plupart des attentats à la bombe en Irak depuis la chute de l’ancien régime. Mais les responsables américains pensent que la résistance pro-Saddam englobe jusqu’à 5 000 combattants, dirigés par d’anciens responsables irakiens et l’auteur d’un grand nombre d’attaques, ajoute le New York Times.
Un large réseau gravitant autour du clan familial de Saddam Hussein contribue à financer et à armer l’insurrection antiaméricaine en Irak, a affirmé hier le New York Times, citant notamment des responsables de l’Administration Bush.
Selon le journal, ce réseau opère notamment à partir de la Syrie et de la Jordanie, faisant passer activement en contrebande des armes, des combattants...