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Actualités - CHRONOLOGIE

Religion Refus de stage en France pour un étudiant libanais soupçonné d’islamisme

Un étudiant libanais, membre d’une association liée à l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), s’est vu refuser par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) une demande de stage dans un institut spécialisé travaillant pour la Défense française, a-t-on appris hier auprès de l’institut. Achraf Mallat, 26 ans, est arrivé en septembre à l’Université de Rennes, en Bretagne, pour un diplôme d’études approfondies (DEA) en télécommunications informatiques. Après une formation théorique achevée avec la mention « très bien », il a décroché un stage à l’Institut d’électronique et de transmissions de Rennes (IETR), centre associé au CNRS et travaillant pour la Défense nationale sur les radars et la transmission d’images. Après quelques jours, la demande a été invalidée par le CNRS qui n’a pas motivé cette décision, a déclaré à l’AFP Daniel Thouroude, directeur de l’IETR. Selon le quotidien régional Ouest France qui a révélé cette information hier, cette décision fait suite à une intervention de la Direction de la surveillance du territoire (DST), le contre-espionnage intérieur. « La présidence de l’université reçoit, sans explication, une injonction des services de contre-espionnage refusant l’entrée du Libanais dans les laboratoires travaillant pour la Défense et l’Industrie », écrit Ouest France. Selon le journal, l’étudiant est un « fervent musulman » ayant pris en charge la salle de prière de l’université et se réclamant de l’Égyptien Hassan el-Banna, fondateur en 1926 de l’organisation intégriste des Frères musulmans, qu’il cite souvent dans ses prêches. Cette appartenance a valu à l’étudiant d’être convoqué par la police et la DST, a ajouté le journal. Des sources policières ont simplement confirmé à l’AFP l’appartenance d’Achraf Mallat à une association liée à l’UOIF. Contactée, la préfecture n’a pas confirmé ces informations, indiquant que l’étudiant libanais est en situation régulière par rapport à la réglementation sur le séjour des étrangers en France.
Un étudiant libanais, membre d’une association liée à l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), s’est vu refuser par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) une demande de stage dans un institut spécialisé travaillant pour la Défense française, a-t-on appris hier auprès de l’institut.
Achraf Mallat, 26 ans, est arrivé en septembre à l’Université de Rennes, en Bretagne, pour un diplôme d’études approfondies (DEA) en télécommunications informatiques. Après une formation théorique achevée avec la mention « très bien », il a décroché un stage à l’Institut d’électronique et de transmissions de Rennes (IETR), centre associé au CNRS et travaillant pour la Défense nationale sur les radars et la transmission d’images.
Après quelques jours, la demande a été invalidée...