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Auto - Quatrième victoire en sept courses pour le pilote français Rallye de Turquie : Loeb confirmé pilote tout-terrain

Le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara), lauréat ce week-end du Rallye de Turquie, septième épreuve du championnat du monde, se voit confirmé pilote sur terre après avoir déjà obtenu ses brevets sur asphalte, neige, et même revêtement mixte, comme à Monte-Carlo. Le leader du championnat du monde a brillamment traversé ce qu’il est convenu d’appeler la « trilogie méditerranéenne » constituée des rallyes de Chypre, de Grèce et de Turquie. Il a triomphé dans le premier, à la faveur du déclassement, pour des raisons mineures d’ordre technique, du Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307), vainqueur sur le terrain. Près de l’Acropole, Loeb a pris la deuxième place derrière le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza). Dans la région d’Antalya, berceau des civilisations circumméditerranéennes, avec son coéquipier Daniel Elena, le premier pilote de l’écurie française dirigée par Guy Fréquelin s’est imposé aux deux. Loeb a repoussé les assauts de Gronholm qui, victime de problèmes intestinaux, a fini par céder pour prendre la deuxième place. Après avoir trouvé la bonne monte de pneumatiques, au deuxième jour de course, le Norvégien a remporté six épreuves spéciales, trois samedi et trois dimanche. Un nouvel échelon Loeb n’est pas en reste, avec autant de succès partiels, dont un (ES15) partagé avec le pilote Subaru. Mais il a surtout impressionné par sa présence d’esprit pour surmonter une avarie de dernière minute qui aurait pu lui faire perdre la course. Confronté à un début d’incendie du pneu arrière droit de la Xsara alors qu’il venait de terminer la dernière spéciale, il s’est arrêté pour la retirer et rentrer au parc fermé, distant d’environ 25 kilomètres, sur trois roues, avec le disque de frein et le triangle de suspension pour appui de rechange. Toute l’équipe lui a réservé des vivats à son retour au stand. Deux victoires et une deuxième place sur la terre cassante prouvent que Loeb a franchi un nouvel échelon dans la hiérarchie des grands pilotes. Lui-même s’en amuse, considérant que « l’aspect intéressant du rallye est précisément de changer souvent de surface et de s’améliorer sur chacune ». Loeb retient toutefois des sensations particulières dans son catalogue de victoires. « Je n’oublierai jamais la première. Je dois avouer aussi que mon succès en Suède, sur la neige, avait une saveur particulière. Je tire enfin une réelle satisfaction ici », a-t-il confié. « La marque turque » Ce qu’il n’osera pas prétendre, et qui pourtant s’impose désormais comme une évidence, Guy Fréquelin le confie : « Sébastien tend vers la constance. » Ses quatre victoires en sept courses depuis le début de la saison l’attestent. Cela ne retire rien au détachement de l’intéressé. À un journaliste enthousiaste qui, pour préserver sa modestie, s’adressait à Elena pour évoquer « le plus grand pilote du monde », Loeb lui-même a répondu : « Alors, c’est avec le meilleur copilote du monde. » Cet épisode est révélateur du tempérament de ce jeune homme qui a congratulé les mécaniciens et n’a pas tari d’éloges sur la voiture et les pneumatiques du manufacturier français Michelin, qui participent à son ascension. « La Xsara n’a pas cessé d’évoluer en deux ans, et cela continue et durera », a-t-il dit. Si l’engin n’est pas à proprement parler un « tout-terrain », il est vrai qu’il est de plus en plus fiable, partout. L’Espagnol Carlos Sainz lui avait offert en 2003, en Turquie, sa toute première victoire sur terre, et Citroën pourrait devenir « la marque turque ».

Le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara), lauréat ce week-end du Rallye de Turquie, septième épreuve du championnat du monde, se voit confirmé pilote sur terre après avoir déjà obtenu ses brevets sur asphalte, neige, et même revêtement mixte, comme à Monte-Carlo.
Le leader du championnat du monde a brillamment traversé ce qu’il est convenu d’appeler la « trilogie...