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Actualités - CHRONOLOGIE

Nucléaire - la possibilité, évoquée par Pyongyang, de procéder à un essai nucléaire n’a pas fait capoter le dialogue Trois jours de pourparlers sans progrès significatifs sur le dossier nord-coréen

La troisième journée des nouveaux pourparlers à six sur le nucléaire nord-coréen s’est achevée hier à Pékin sans progrès significatifs, mais la possibilité évoquée par Pyongyang de procéder à un essai nucléaire n’a pas pour autant fait dérailler le processus. « Les résultats peuvent être qualifiés pour l’instant de mitigés, il n’y pas eu de progrès significatifs », a déclaré un haut responsable américain. Il a ajouté : « Nous ne pensons pas avoir réalisé suffisamment de progrès tangibles pour rédiger une déclaration commune, même s’il ne fait pas de doute que le processus continue. » Les États-Unis ont aussi fait savoir qu’il n’envisageaient pas de modifier leur proposition d’un démantèlement de l’arsenal nucléaire de Pyongyang, précédé d’une période de trois mois, en échange d’un examen des besoins de Pyongyang en aide économique et en garanties de sécurité. La Corée du Nord n’a pas encore répondu à cette proposition. Un porte-parole chinois a indiqué pour sa part que la position de Pyongyang, qui proposait un simple gel de son programme nucléaire et non un démantèlement, était demeurée inchangée. À Washington, un responsable américain avait déclaré un peu plus tôt que Pyongyang avait menacé de procéder à un essai nucléaire, tout en ajoutant qu’un tel geste « n’avait rien de nouveau et intervenait dans le cadre de pourparlers longs et substantiels autour de notre proposition ». À Pékin, un autre responsable américain jugeait pour sa part en fin de journée que « c’était une déclaration destinée à susciter notre intérêt, mais pas une menace ». Le Japon a tout de même jugé « possible » que la Corée du Nord ait la volonté de procéder à des essais nucléaires. La Corée du Sud, qui a récemment multiplié les gestes de bonne volonté à l’égard du Nord, a écarté tout danger immédiat. Enfin, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré depuis Moscou que « la Corée du Nord avait le droit à l’utilisation pacifique de l’atome si elle revenait au traité de non-prolifération et coopérait avec l’AIEA ».

La troisième journée des nouveaux pourparlers à six sur le nucléaire nord-coréen s’est achevée hier à Pékin sans progrès significatifs, mais la possibilité évoquée par Pyongyang de procéder à un essai nucléaire n’a pas pour autant fait dérailler le processus. « Les résultats peuvent être qualifiés pour l’instant de mitigés, il n’y pas eu de progrès significatifs...