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Actualités

Hommage Rima Takieddine, un an déjà

Il y a un an, le 25 du mois de juin, je calculais le temps depuis ton départ subit en J+1, J+2… puis une semaine, puis un mois, puis 40 jours et ainsi de suite jusqu’au début de ce mois de juin 04, où je recommence à compter, mais à rebours cette fois : J-20, -19, -18… J’en aurais mis du temps à pouvoir sortir tout cela du plus profond de moi. Nous nous sommes rencontrées sur les bancs de l’université et nous avons été chacune adoptée par la famille de l’autre ! Toute ma tribu t’a aimée, j’ai aimé ta famille et réciproquement… Nous qui étions inséparables, la guerre nous a séparées. Même si nous ne nous voyions plus, il suffisait de peu ou pire d’un grand malheur pour que tu réapparaisses dans ma vie. On dit qu’il y a l’oubli, le temps qui estompe les choses, pourtant au fil des jours qui passent, il suffit d’un mot, d’un objet ou d’une image pour que tout le passé ressurgisse, ma douleur avec et personne pour le partager. Toi qui comprenais tout à demi-mots ou par un simple regard, j’aurais voulu te rendre hommage plus tôt, j’aurais même préféré que quelqu’un d’autre parle de toi à ma place, de ton goût si sûr, de ta générosité, de ta beauté, de ton intelligence et de ton équilibre… J’étais à la plage lorsque j’ai appris la nouvelle de ton accident, et je suis à la plage aujourd’hui où j’écris ces quelques lignes, et mes larmes se mêlent au vent, elles vont vers l’Ouest, arroser l’endroit où tu reposes à jamais… Mary KARAM
Il y a un an, le 25 du mois de juin, je calculais le temps depuis ton départ subit en J+1, J+2… puis une semaine, puis un mois, puis 40 jours et ainsi de suite jusqu’au début de ce mois de juin 04, où je recommence à compter, mais à rebours cette fois : J-20, -19, -18… J’en aurais mis du temps à pouvoir sortir tout cela du plus profond de moi.
Nous nous sommes rencontrées sur les...