L’agence justifie ce niveau de notation par l’importance de la dette publique, la vulnérabilité de l’économie et l’incapacité du Liban à remplir les...
Actualités - CHRONOLOGIE
DETTE - L’agence internationale maintient sa notation de la dette libanaise S&P : La persistance des querelles politiques pourrait précipiter la crise
le 23 juin 2004 à 00h00
L’agence de notation internationale Standard and Poor’s a maintenu inchangée son évaluation de la dette libanaise en devises, à court terme et à long terme, notées respectivement « B- » et « C », perspective « stable ».
L’agence justifie ce niveau de notation par l’importance de la dette publique, la vulnérabilité de l’économie et l’incapacité du Liban à remplir les objectifs qu’il s’était fixés lors de la conférence de Paris II, selon un communiqué repris par le Saradar Weekly Monitor. S&P s’attend toutefois à ce que le déficit budgétaire tombe à 10 % du PIB en 2004 sous l’effet de la baisse du service de la dette, malgré l’augmentation des dépenses primaires alimentée par les échéances électorales. L’agence prévoit aussi une augmentation des recettes, grâce à l’élargissement de l’assiette d’assujettissement à la TVA et à une hausse des recettes non fiscales. En conséquence, le budget devrait dégager un excédent primaire de 3,6 % du PIB en 2004 et le ratio de la dette rapportée au PIB pourrait se stabiliser à 186 %, estime l’agence de notation. Standard and Poor’s s’attend à ce que les faiblesses de l’économie soient compensées à court terme par la perspective de l’avènement d’un gouvernement revitalisé dans les douze mois qui suivront les élections présidentielle et législatives. Bien que les engagements pris à Paris II n’aient pas été respectés, l’impact positif de la conférence sur la confiance des marchés devrait perdurer au moins jusqu’aux prochaines élections législatives programmées en mai 2005, estime S&P. L’agence de notation attribue l’absence de réformes aux querelles politiques et elle estime qu’il est crucial d’apaiser les tensions politiques pour créer à nouveau la dynamique nécessaire à la mise en place du programme de réformes structurelles et permettre à l’État de respecter ses engagements financiers. Selon S&P, la persistance de conflits politiques, au-delà de 2005, pourrait entamer la confiance et précipiter une crise financière qui, à son tour, pousserait la notation de la dette souveraine à la baisse.
L’agence de notation internationale Standard and Poor’s a maintenu inchangée son évaluation de la dette libanaise en devises, à court terme et à long terme, notées respectivement « B- » et « C », perspective « stable ».
L’agence justifie ce niveau de notation par l’importance de la dette publique, la vulnérabilité de l’économie et l’incapacité du Liban à remplir les...
L’agence justifie ce niveau de notation par l’importance de la dette publique, la vulnérabilité de l’économie et l’incapacité du Liban à remplir les...
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