Les «Montagnes» de Fayçal Sultan, série de peintures nouvelles sur un même thème, ont quelque chose d’inspiré. En effet et sans vouloir faire un banal jeu de mots, la trentaine d’acryliques et de techniques mixtes sur toiles ou sur bois que l’artiste et critique d’art * expose à la galerie Janine Rubeiz (Raouché, immeuble Majdalani) dégage une subtile poésie.
Traitées en relief par divers effets de matières (papier froissé, plâtre, etc.), ses «Montagnes», aux lignes courbes et aux superbes associations de couleurs, ont à la fois une présence intense et un lyrisme éthéré.
Des pentes, des flancs et des hauteurs, toujours les mêmes et à chaque fois différents. Et dans lesquels chacun projette « sa » montagne. Laquelle est alors tantôt sereine et paisible, surmontée d’un ciel bleu sans nuages, ou d’un horizon ouaté, tantôt gorgée de lumière, réfléchissant l’éclat des rayons solaires, ou toute rose au lever, comme un frais visage de jeune fille... Ou encore, cernée par des éléments déchaînés, entraînée dans un tourbillon de vie, de vent qui fait danser en une joyeuse farandole les feuilles d’un arbre....
Un sujet qui puise ses racines dans le patrimoine libanais mais que l’artiste représente d’une touche résolument moderne, lui conférant matière, corps, rythmes et éclat de couleurs. En s’éloignant des représentations traditionnelles du paysage, Fayçal Sultan donne à ses «Montagnes» une indéniable dimension humaine.
Une exposition à voir, jusqu’au 7 juillet.
* Fayçal Sultan est diplômé en peinture et dessin de l’Université libanaise. Il est titulaire d’un doctorat en arts plastiques de l’Université Paris VIII. Critique et professeur à l’UL, il a à son actif plusieurs expositions au Liban et à l’étranger.
Z.Z.
Les «Montagnes» de Fayçal Sultan, série de peintures nouvelles sur un même thème, ont quelque chose d’inspiré. En effet et sans vouloir faire un banal jeu de mots, la trentaine d’acryliques et de techniques mixtes sur toiles ou sur bois que l’artiste et critique d’art * expose à la galerie Janine Rubeiz (Raouché, immeuble Majdalani) dégage une subtile poésie.
Traitées en relief par divers effets de matières (papier froissé, plâtre, etc.), ses «Montagnes», aux lignes courbes et aux superbes associations de couleurs, ont à la fois une présence intense et un lyrisme éthéré.
Des pentes, des flancs et des hauteurs, toujours les mêmes et à chaque fois différents. Et dans lesquels chacun projette « sa » montagne. Laquelle est alors tantôt sereine et paisible, surmontée d’un ciel bleu sans nuages, ou...
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