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RAPPORT – Les établissements de crédit représentent 5 % du PIB Le nombre des branches bancaires est passé de 780 en 2001 à 830 en 2003
Par M. L., le 10 avril 2004 à 00h00
La part des banques dans le PIB représente près de 5 %, alors que le secteur dans son ensemble emploie quelque 1,2 % de la force active au Liban. Cela donne une idée de sa productivité élevée en comparaison avec les autres secteurs de l’économie. Le bilan consolidé des banques commerciales a dépassé 2,9 fois les prévisions du PIB fin 2001, 3 fois ceux de 2002 et 3,3 fois ceux de 2003.
Aujourd’hui, la moyenne de solvabilité du secteur bancaire est de près de 20 %, ce pourcentage étant supérieur à la moyenne minimale requise par la commission de Bâle (8 %) et celle de la BDL (12 %).
Selon un rapport publié par l’Association des banques au Liban (ABL), le nombre des établissements de crédit opérationnels dans le pays s’est élevé à 61 fin 2003, le même qu’en 2002, alors que le nombre était de 68 fin 2001.
Fin 2003, le nombre des banques commerciales était de 52 contre 9 banques d’affaires. Les banques commerciales se répartissaient comme suit : 42 banques libanaises et 10 banques arabes et étrangères.
Le nombre des branches des banques opérant au Liban a augmenté, passant de 780 fin 2001 à 830 fin 2003. Elles sont réparties géographiquement comme suit : Beyrouth et sa banlieue (56,7 %) ; Mont-Liban (16,8 %) ; Liban-Nord (9,6 %) ; Liban-Sud (10,1 %) et la Békaa (6,8 %).
Sur un autre plan, le nombre des guichets électroniques (ATM) s’est élevé à 753 fin septembre 2003 contre 686 fin 2002 et 580 fin 2001 (voir tableau no 1).
Dix-huit banques libanaises ont une présence à l’étranger, et ce à travers 49 unités bancaires qui opèrent pour maintenir un lien entre les Libanais résidents et la diaspora.
Activités bancaires
La croissance de l’activité bancaire est représentée par la moyenne de croissance globale du ratio actifs/passifs des banques commerciales. Ce ratio a commencé à s’améliorer au milieu de 2002, atteignant 14,2 % au cours de 2003 contre 10 % en 2002 et 6,2% en 2001.
Cette amélioration de l’activité est intervenue au lendemain de la tenue de la conférence des bailleurs de fonds du Liban à Paris.
Les dépôts représentent encore la principale ressource des banques commerciales opérant au Liban en dépit de la baisse de leur part du montant global des passifs, passant de 84,9 % fin 2001 à 82,4% fin 2003. Le tableau no 2 donne une idée de l’importance des dépôts par rapport au montant global des passifs et du PIB au Liban en comparaison avec d’autres pays.
Fin décembre 2003, les dépôts auprès des banques commerciales se répartissaient comme suit : les dépôts des résidents (82,6 %) ; les dépôts des non-résidents (15,6 %) ; les dépôts du secteur public (1,8 %).
Face à la baisse relative de la part des dépôts, il y a eu une hausse de la part des passifs non classifiés qui était de 8,8 % fin 2003 contre 6,3 % fin 2001.Ceci est dû en partie aux prêts bonifiés accordés par la BDL aux banques ayant conclu des fusions ou des acquisitions.
L. M.
La part des banques dans le PIB représente près de 5 %, alors que le secteur dans son ensemble emploie quelque 1,2 % de la force active au Liban. Cela donne une idée de sa productivité élevée en comparaison avec les autres secteurs de l’économie. Le bilan consolidé des banques commerciales a dépassé 2,9 fois les prévisions du PIB fin 2001, 3 fois ceux de 2002 et 3,3 fois ceux de...
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