« Si nous ne sommes pas capables de réunir 50 000 spectateurs, ce ne sera pas la peine de continuer, a en effet prévenu Jacques Régis, président de la Fédération française du sport automobile (FFSA), hier matin à Paris. Nous ne ferons pas comme...
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Formule 1 - L’année passée, 48 000 spectateurs seulement s’étaient déplacés à Magny-Cours L’avenir du Grand Prix de France en jeu
le 09 avril 2004 à 00h00
Le Grand Prix de France de Formule 1, dixième épreuve du championnat du monde, jouera son avenir début juillet (2/4 juillet) à Magny-Cours.
« Si nous ne sommes pas capables de réunir 50 000 spectateurs, ce ne sera pas la peine de continuer, a en effet prévenu Jacques Régis, président de la Fédération française du sport automobile (FFSA), hier matin à Paris. Nous ne ferons pas comme les organisateurs précédents. Nous n’attendrons pas de perdre cinq millions d’euros pour jeter l’éponge ». La FFSA s’est en effet substituée à la société d’économie mixte du circuit de Nevers/Magny-Cours après la décision de cette dernière, il y a six mois, de ne plus organiser le Grand Prix. L’an dernier, le Grand Prix de France n’avait réuni que 48 000 spectateurs. Mais Jacques Régis est bien décidé à tout mettre en œuvre pour pérenniser la manche française du championnat du monde, réunir les 50 à 55 000 spectateurs qui sont nécessaires à équilibrer les comptes (dix millions d’euros pour le plateau, six à sept pour l’organisation).
Si 25 000 places sont d’ores et déjà vendues, la FFSA ne veut pas ménager sa peine pour attirer le public. Un gros effort sera fait notamment sur les courses d’encadrement (F3000, Porsche Super cup, F3 euroséries, F1 historique en plus de la F1). « Il y aura ainsi quatre courses le dimanche. Nous allons également porter une attention particulière à l’animation. Et nous baissons les tarifs sur les places de base, pour augmenter le haut de gamme », a insisté Jacques Régis.
« Changer l’image
de Magny-Cours »
Concours donnant droit à l’accès au paddock F1, tour de circuit au côté d’un pilote, ouverture de la piste après la course, la FFSA veut attirer la foule. Tout comme des tarifs d’appel ont été décidés avec 50 % de réduction pour les moins de 15 ans, forfait à 50 euros parking compris le vendredi.
« Il faut changer l’image de Magny-Cours. Nous nous y employons après nous être battus tout l’hiver pour garder le Grand Prix de France, a rappelé le président de la FFSA. Cela n’a pas été facile même si nous avons toujours été confiants. Heureusement, Bernie Ecclestone nous a bien aidés... ce qui n’a pas été le cas de Max Mosley. Maintenant, on a mis en place une structure d’organisation et décidé d’une stratégie qui est celle de privilégier le spectateur. »
La région de Bourgogne a confirmé son engagement pour les six ans à venir, soit seize millions d’euros. « Le Grand Prix de France rapporte huit cent mille euros à l’État (TVA non récupérable), plus d’un million aux communes (Magny-Cours et Saint-Parize). Le Grand Prix de France est un plus pour la région », a révélé Jacques Régis.
Pour que la région continue de bénéficier de cette manne, il faudra donc que le public réponde présent. En espérant que, d’ici là, Michael Schumacher et Ferrari n’auront pas « tué » le championnat.
« La moitié des places va se jouer entre le 15 mai et le 15 juin », a estimé Jacques Régis. Un mois qui risque donc de peser lourd dans l’avenir du Grand Prix de France.
Le Grand Prix de France de Formule 1, dixième épreuve du championnat du monde, jouera son avenir début juillet (2/4 juillet) à Magny-Cours.
« Si nous ne sommes pas capables de réunir 50 000 spectateurs, ce ne sera pas la peine de continuer, a en effet prévenu Jacques Régis, président de la Fédération française du sport automobile (FFSA), hier matin à Paris. Nous ne ferons pas comme...
« Si nous ne sommes pas capables de réunir 50 000 spectateurs, ce ne sera pas la peine de continuer, a en effet prévenu Jacques Régis, président de la Fédération française du sport automobile (FFSA), hier matin à Paris. Nous ne ferons pas comme...
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