Toujours motivé quand il joue contre les Lakers, Parker a été l’homme du match,...
Actualités - CHRONOLOGIE
Basket-ball Parker et les Spurs donnent un coup d’arrêt à la série des Lakers
le 06 avril 2004 à 00h00
Les San Antonio Spurs et leur meneur de jeu français, Tony Parker, ont mis un coup d’arrêt à une série de 11 victoires consécutives des Los Angeles Lakers dans le championnat professionnel nord-américain de basket-ball (NBA) en s’imposant 95 à 89 hier au Staple Center de Los Angeles (Californie).
Toujours motivé quand il joue contre les Lakers, Parker a été l’homme du match, terminant à la fois meilleur marqueur et meilleur passeur de la rencontre avec un 10/22 aux tirs pour 29 points, 9 passes, 2 rebonds, 1 interception pour 2 pertes de balle en 42 minutes de jeu. Ses 29 points lui permettent d’égaler une nouvelle fois son meilleur total de la saison. Chez les Lakers, Kobe Bryant a fini meilleur marqueur avec 9/26 aux tirs pour 28 points en 43 minutes alors que Tim Duncan (18 points) et Shaquille O’Neal (17 points) se sont neutralisés.
« J’ai mis de bons shoots en début de match, j’ai trouvé un bon rythme et j’ai continué à être agressif », a déclaré Parker à l’AFP après la rencontre. « Mes coéquipiers ont fait du bon boulot sur les “pick and roll”, ce qui m’a permis d’être souvent ouvert au shoot », a-t-il poursuivi. Cette victoire tombe à point nommé pour les Texans, car cette rencontre était leur dernière chance de battre les Lakers en saison régulière cette année, les Californiens s’étant imposés lors des trois dernières confrontations entre les deux clubs.
« C’est une très bonne victoire pour nous, on remonte un peu dans le classement. Maintenant, il faut juste que l’on continue à travailler dur car le plus important, cela reste les play-offs », a reconnu Parker.
« Le classement, on ne le regarde pas trop, on se soucie surtout de nous, de notre façon de jouer, a-t-il également précisé. Ce n’est pas trop grave si nous n’avons pas l’avantage du terrain pour les play-offs. Nous, on sait qu’on joue bien à l’extérieur... alors on s’en fiche un peu si on n’est pas 1er ou 2e de la conférence à la fin de la saison régulière », a-t-il conclu.
Sacramento (53 victoires, 23 défaites) et Minnesota (54 victoires, 24 défaites) s’étant imposés dimanche, respectivement face à Houston et Memphis, San Antonio (52 victoires, 25 défaites) demeure en fait 4e derrière les Lakers (53 victoires, 24 défaites) dans une Conférence Ouest dont le classement peut encore subir bien des bouleversements avant la fin de la saison régulière, dans 10 jours.
Diaw (Atlanta) tire un bilan positif de sa première saison
À six matches de la fin de saison régulière, l’arrière français des Atlanta Hawks, Boris Diaw, tire un bilan positif de sa 1re année dans le championnat nord-américain de basket-ball (NBA), avec pour seul regret de n’avoir pu enrayer les mauvaises performances d’une équipe abonnée aux dernières places depuis 5 ans.
« Cette année était celle de la transition. Cela a été satisfaisant, a déclaré Diaw à l’AFP, après la défaite des Hawks (106-89) chez les New Jersey Nets, dimanche soir à East Rutherford. J’ai eu pas mal de temps de jeu. C’est tout ce qu’un débutant espère en venant dans la NBA. » « Je me suis bien intégré. Les dirigeants ont tout fait pour me mettre à l’aise. Je suis comme chez moi ici à Atlanta », a-t-il ajouté. Seule ombre au tableau : le parcours cahoteux du club géorgien qui n’a plus goûté aux joies des play-offs depuis la saison 1998-1999. « C’est vrai que le seul bémol demeure le mauvais parcours de notre équipe, admet le Français. On n’a pu renverser la tendance. C’est dommage car cela aurait pu être une belle saison si on avait pu rassembler toutes les pièces du puzzle. »
Diaw, qui fêtera ses 22 ans le 16 avril, a totalisé 4,4 points, 4,4 rebonds et 2,3 passes décisives de moyenne cette saison sous les couleurs des Hawks, des statistiques honorables qui montrent l’étendue de son talent. « C’est un joueur qui sait tout faire, explique l’entraîneur des Hawks, Terry Stotts. Ce qu’il fait sur le terrain ne se répercute pas spécialement sur les feuilles de statistiques. Il a encore une grosse marge de progression devant lui. Comme tout débutant, il doit s’améliorer dans tous les domaines, surtout en défense, et travailler son tir. »
La saison terminée, l’ancien joueur de Pau-Orthez (ProA) va passer ses vacances en France.
Il y restera un mois et demi, avec peut-être un petit détour par San Antonio, club de son copain Tony Parker. « Je lui ai dit que j’irai le soutenir s’il se qualifie pour la finale NBA avec les Spurs », précise Diaw dont les autres projets incluent évidemment l’équipe de France, qu’il compte rejoindre cet été. Privée des Jeux 2004 d’Athènes, la France entamera ses matches de qualification pour l’Euro 2005 à Belgrade (Serbie-et-Montenegro) en septembre. « Il faut que l’on retrouve une dynamique, estime le joueur des Hawks. Après les Jeux de Sydney (en 2000, médaille d’argent pour la France), tout le monde nous voyait beaux. Mais on a pris une claque et depuis, on ne cesse de reconstruire la base. » « Cette équipe a cependant de beaux jours devant elle, poursuit-il. Nous sommes bien plus athlétiques qu’auparavant. Il faut juste que tout le monde mette ses talents individuels au profit du collectif. »
Les San Antonio Spurs et leur meneur de jeu français, Tony Parker, ont mis un coup d’arrêt à une série de 11 victoires consécutives des Los Angeles Lakers dans le championnat professionnel nord-américain de basket-ball (NBA) en s’imposant 95 à 89 hier au Staple Center de Los Angeles (Californie).
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