La France et les États-Unis ont évoqué, au G8 de Sea Island, sans se mettre d’accord, le rôle de l’Otan en Irak. « Nous avons parlé de beaucoup de questions et l’une d’elles a été l’Otan et le fait de savoir s’il doit y avoir un rôle en Irak pour l’Otan », a dit le président américain devant la presse, à l’issue de cette rencontre bilatérale. Les deux pays vont...
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Bush à Chirac : « Nous sommes amis » malgré les différends passés La France et les États-Unis évoquent, sans se mettre d’accord, le rôle de l’Otan en Irak
le 11 juin 2004 à 00h00
La France et les États-Unis ont évoqué, au G8 de Sea Island, sans se mettre d’accord, le rôle de l’Otan en Irak. « Nous avons parlé de beaucoup de questions et l’une d’elles a été l’Otan et le fait de savoir s’il doit y avoir un rôle en Irak pour l’Otan », a dit le président américain devant la presse, à l’issue de cette rencontre bilatérale. Les deux pays vont continuer à se « concerter étroitement », a dit M. Bush. « Ce qui est important, c’est que nous comprenions que le peuple irakien a besoin de se défendre, de reconstruire son pays, et qu’il a besoin d’aide pour tenir des élections », a-t-il ajouté.
La veille, George W. Bush avait plaidé pour une implication accrue de l’Otan en Irak, alors que le président français s’était montré « tout à fait réservé » sur la question.
Le président français a déclaré de son côté que cette réunion du G8 et cet entretien bilatéral avaient permis aux Français et aux Américains de mieux se comprendre. « Je crois que cela nous a permis, dans les principaux domaines de préoccupation du monde d’aujourd’hui, probablement de mieux nous comprendre et de mieux mettre en avant nos efforts », a-t-il déclaré.
Après l’entretien, une source, proche du président Chirac a souligné que, sur l’Otan, les discussions allaient se poursuivre dans la perspective du sommet de l’Alliance atlantique à Istanbul fin juin. « Pour nous, il serait maladroit d’afficher le drapeau de l’Otan en Irak », a déclaré cette source, qui a rappelé que M. Chirac avait, mercredi, « exprimé ses réserves tout en indiquant être ouvert à des discussions ». « Quel rôle possible, pour faire quoi, voilà ce qui est en discussion », a-t-elle dit. Elle a ajouté que « s’il devait y avoir une implication de l’Otan, cela supposerait un accord de l’Onu et une demande du gouvernement irakien issu des élections de 2005 ».
George W. Bush a par ailleurs affirmé que les États-Unis et la France restaient des « amis », malgré les « différends » passés. Jacques Chirac a également fait savoir à son hôte qu’il serait absent aux obsèques de l’ancien président Ronald Reagan, aujourd’hui à Washington, où il sera représenté par l’ancien chef d’État Valéry Giscard d’Estaing. « Le président Bush l’a parfaitement compris », a rapporté l’Élysée, selon qui « cette question n’est pas un problème entre la France et les États-Unis. D’ailleurs, tous les dirigeants du G8 ne seront pas représentés ».
Un cheeseburger pour réchauffer
les relations franco-américaines
« Il a particulièrement aimé le cheeseburger qu’il a mangé hier » : dans un éclat de rire, le président américain George W. Bush et le président français Jacques Chirac auront trouvé, au moins dans le domaine culinaire, un parfait terrain d’entente.
Devant quelques journalistes, à l’issue d’une rencontre bilatérale en marge du sommet du G8, M. Chirac a tenu à remercier M. Bush pour son hospitalité, et à le féliciter pour la cuisine servie pendant ces deux jours. « Je peux dire que, depuis deux jours ici, la cuisine américaine n’a rien à envier à la cuisine française. Je lui ai demandé de transmettre mes félicitations au chef », a déclaré M. Chirac, avant que M. Bush n’assure que son homologue s’était délecté du plat symbole de l’Amérique.
La France et les États-Unis ont évoqué, au G8 de Sea Island, sans se mettre d’accord, le rôle de l’Otan en Irak. « Nous avons parlé de beaucoup de questions et l’une d’elles a été l’Otan et le fait de savoir s’il doit y avoir un rôle en Irak pour l’Otan », a dit le président américain devant la presse, à l’issue de cette rencontre bilatérale. Les deux pays vont...
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