Aux States, comme on le voit dans les road-movies, il y a des patelins de passage qui vivent de l’excès de vitesse. Des policemen en Harley Davidson sont embusqués à l’entrée de la bourgade à traverser. La voiture qui arrive, ils l’interceptent. Allez, au poste. Puis direction l’hôtel, et le resto, après caution. Pour deux, trois jours, le temps de passer devant un juge. Qui vous colle une super-amende. En partie destinée à la caisse municipale.
Nous commençons, à notre modeste mesure, à suivre ce modèle étoilé. En effet, le sabot de Reims fleurit et prospère chez nous à la vitesse grand V. Pas pour des excès de vitesse, justement, mais au contraire pour immobilisation de la totote. Décrétée, discrétionnairement, en stationnement interdit, là où rien ne l’indique.
Par exemple, cette dame garée dans le centre-ville, du côté d’un vaste espace libre près du Virgin. Sabot. Que faire ? Par un miraculeux hasard (tu parles d’une coïncidence), un taxi se pointe. Merlin l’enchanteur est au volant. Il sait tout, et pour dix dollars, il va vous tirer de là. Sans avoir trop à dépenser ou à se dépenser : la solution est à portée de main. À proximité du Grand Sérail. D’abord, une échoppe où il faut se procurer le timbre fiscal réglant la contravention. Pas grand-chose, heureusement, 20 000 LL. Puis un simple conteneur, pour la formalité. Ensuite, à la CB, un appel de l’agent au décapsuleur. Qui se trouve être encore un taxi à plaque rouge. En un tournemain, la prisonnière à quatre pattes est libérée. Et tout le monde est content.
La joie générale, la liesse, pour 35 000 LL en tout, c’est pas donné ça ? Mais si, c’est donné. À Siniora.
J.I.
Aux States, comme on le voit dans les road-movies, il y a des patelins de passage qui vivent de l’excès de vitesse. Des policemen en Harley Davidson sont embusqués à l’entrée de la bourgade à traverser. La voiture qui arrive, ils l’interceptent. Allez, au poste. Puis direction l’hôtel, et le resto, après caution. Pour deux, trois jours, le temps de passer devant un juge. Qui vous colle une super-amende. En partie destinée à la caisse municipale.
Nous commençons, à notre modeste mesure, à suivre ce modèle étoilé. En effet, le sabot de Reims fleurit et prospère chez nous à la vitesse grand V. Pas pour des excès de vitesse, justement, mais au contraire pour immobilisation de la totote. Décrétée, discrétionnairement, en stationnement interdit, là où rien ne l’indique.
Par exemple, cette dame garée dans le...
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