L’édition Vivaldi de la firme discographique NaÔve (Opus 111), commencée en 2000, s’enrichit d’un treizième coffret et d’un quatrième opéra, écrit pour Venise en 1714 par le compositeur italien : l’Orlando Finto Pazzo. C’est le premier enregistrement mondial de cet ouvrage. Il est donné sous la direction du chef italien Alessandro de Marchi, à la tête de son ensemble Academia Montis Regalis et du chœur du Teatro Regio de Turin. La basse Antonio Abete chante le paladin Orlando chargé de l’élimination de la magicienne Ersilla, interprétée par la soprano Gemma Bertagnolli. – René Jacobs et Les noces de Figaro de Mozart. Le chef baroqueux belge René Jacobs, après une gravure de Cosi fan tutte, publie son enregistrement d’un nouvel opéra de Mozart, Les noces de Figaro, réalisé avec le Concerto Kîln et le Collegium vocale de Gand (Belgique), à nouveau chez Harmonia Mundi. Un enregistrement qui s’inscrit davantage dans la lignée d’un Nikolaus Harnoncout que dans la tradition viennoise. Les barytons Lorenzo Regazzo et Simon Keenlyside interprètent respectivement Figaro et le comte, les sopranos Veronique Gens et Patrizia Ciofi respectivement la comtesse et Suzanne. – Deux enregistrements lyriques signés Christophe Rousset. Le chef et claveciniste français Christophe Rousset présente ses deux derniers enregistrements d’opéras réalisés à la tête de son ensemble des Talents lyriques, dans la foulée de représentations à la scène : La capricciosa corretta (La capricieuse corrigée) de l’Espagnol Martin y Soler chez Astrée et le Roland du Franco-Italien Lully chez Ambroisie. L’ouvrage de Martin y Soler rappelle par son intrigue le Cosi fan tutte de Mozart : les deux ouvrages ont d’ailleurs en commun le même librettiste Lorenzo da Ponte. Avec Roland, avant-dernière tragédie lyrique de Lully, Christophe Rousset signe sa deuxième gravure d’un opéra de ce compositeur dont il maîtrise la prosodie et la mélopée, le premier ayant été Persée chez NaÔve.