Actualités - CHRONOLOGIE
Le goût des autres Alexandre Najjar: de Mozart à Chaplin, en passant par Brel
Par RUBRIQUE RÉALISÉE PAR MÉDÉA AZOURI HABIB, le 03 avril 2004 à 00h00
Lorsqu’il était plus jeune (même s’il l’est toujours), Alexandre Najjar écoutait de la musique en étudiant. Aujourd’hui, faute de temps, c’est en voiture qu’il passe ses CD. « Je ne suis pas très radio, parce que je n’ai pas souvent la patience de subir les choix des autres, dit-il amusé, je préfère donc jouer mes cédés ». Cela va de Mozart, « l’inévitable, à Beethoven, en passant par Brel, Moustaki, Reggiani, tous les chanteurs français à texte quoi… » Côté musique anglo-saxonne, ce sont plutôt les chansons qui le marquent plus que les chanteurs « mis à part quelques-uns, comme les Dire Straits ou Bruce Springsteen par exemple ». Alexandre Najjar aime cultiver son « monde d’ado » comme il le définit lui-même. Il a ses fidèles, des artistes qui l’ont imprégné. « Je suis un des premiers fans de Renaud, j’ai toujours beaucoup aimé son côté engagé, qui ressemble au mien finalement… ce doit être pour ça que j’ai embrassé la carrière d’avocat, nous confie-t-il en riant. Aujourd’hui, on est dans une telle société de consommation qu’on assiste à une avalanche de noms, de numéros 1… C’est un phénomène général, pas seulement musical, auquel on doit s’adapter. C’est comme au tennis, avant on avait de grosses pointures, aujourd’hui une multitude de bons joueurs… ». Nostalgique Alexandre Najjar ? « Un peu… Comme je n’explore pas de nouveaux territoires, parce que je pense qu’en ce moment, sur un album, on ne trouve souvent qu’une ou deux bonnes chansons, je puise dans ma cédéthèque. Les seules nouveautés que j’achète concernent généralement ceux que j’appelle mes fidèles. Un nouvel enregistrement de Moustaki, un concert inédit de Reggiani… Le seul véritable nouveau cédé que j’ai acheté dernièrement, c’est celui de Dido… mais c’était pour ma femme », lâche-t-il amusé. Idem pour les DVD. Alexandre Najjar préfère le grand écran aux tubes cathodiques. « Aujourd’hui, je regarde des films que mon fils de 5 ans commence à apprécier. Chaplin par exemple, que lui découvre et que moi je re-découvre. Avec le recul, je pose un autre regard sur lui, qui a si bien traversé le temps. Les gamins qui sont habitués à la couleur, aux technologies modernes, sont ravis de voir The Kid ou Le Cirque, même en noir et blanc. C’est exceptionnel ! » Alexandre Najjar est reconquis par « le dictateur », ainsi que par Brel qu’il affectionne particulièrement et dont il vient d’acheter le coffret Comme quand on était beaux, regroupant sur DVD tous les spectacles de l’interprète du Plat pays. « Brel était une remarquable bête de scène, c’est impressionnant. Ses interprétations d’Amsterdam ou de Ces gens-là face au public sont d’une intense émotion… aujourd’hui encore ». Les artistes qui passent les époques sans prendre une ride, voilà ce qu’aime Alexandre Najjar. Un petit faible qu’il a aussi et surtout pour des auteurs comme Flaubert ou Dumas, tout aussi modernes, selon lui, que nos écrivains contemporains…
RUBRIQUE RÉALISÉE PAR MÉDÉA AZOURI HABIB
Lorsqu’il était plus jeune (même s’il l’est toujours), Alexandre Najjar écoutait de la musique en étudiant. Aujourd’hui, faute de temps, c’est en voiture qu’il passe ses CD. « Je ne suis pas très radio, parce que je n’ai pas souvent la patience de subir les choix des autres, dit-il amusé, je préfère donc jouer mes cédés ». Cela va de Mozart, « l’inévitable, à Beethoven, en passant par Brel, Moustaki, Reggiani, tous les chanteurs français à texte quoi… » Côté musique anglo-saxonne, ce sont plutôt les chansons qui le marquent plus que les chanteurs « mis à part quelques-uns, comme les Dire Straits ou Bruce Springsteen par exemple ». Alexandre Najjar aime cultiver son « monde d’ado » comme il le définit lui-même. Il a ses fidèles, des artistes qui l’ont imprégné. « Je suis un des...
Les plus commentés
Comment Israël a pu récupérer, « en plein cœur » de la Syrie, les restes d’un soldat disparu en 1982
Naïm Kassem : Nous faisons partie du mandat du général Joseph Aoun
La nouvelle bataille des dépôts qui attend le gouvernement Salam