Élève studieuse, particulièrement en classe de français. C’est ce qu’on pouvait lire sur le carnet de notes de la petite Carol Ziadé. L’enfant...
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VIENT DE PARAÎTRE - Signature, aujourd’hui, au Salon du livre d’Antélias « Beyrouth ne pardonne pas », de Carol Ajami
Par GHANDOUR Maya, le 10 mars 2004 à 00h00
Premier roman d’une férue de littérature et de francophonie: Carol Ziadé Ajami signe Beyrouth ne pardonne pas (aux éditions Dar an-Nahar) cet après-midi, au Salon du livre d’Antélias, entre 18h et 20h, au stand de Dar an-Nahar.
Élève studieuse, particulièrement en classe de français. C’est ce qu’on pouvait lire sur le carnet de notes de la petite Carol Ziadé. L’enfant dévorait les livres et a toujours préféré s’exprimer par écrit. Ses correspondants, professeurs ou lecteurs, la congratulaient sur ce «certain style» qu’elle a. Aujourd’hui, elle enseigne le français à l’Université libanaise. De là à affronter la page blanche, il n’y avait qu’un pas. Qu’elle a franchi quand elle est devenue madame Ajami et aussi grâce à ses enfants. « Ils étaient en bas âge et, comme je voulais m’occuper d’eux tout le temps, je suis restée à la maison. C’est pendant ces longs mois de confinement – heureux, il faut le préciser – qu’elle a pris la plume… Et la décision de rédiger son premier roman. Mais il fallait trouver un sujet, non ? « Je n’ai jamais eu de problème de ce côté-là, dit la jeune auteur. Les idées foisonnent dans ma tête ». Combien de fois a-t-elle passé des nuits blanches à s’imaginer des personnages, à construire des scénarios, inspirés de son quotidien ? Mais Carol Ajami précise tout de suite que les héros de son roman ou les faits qui y sont relatés ne ressemblent ni ne s’apparentent à son entourage. L’histoire, alors ? Pour ne pas tout révéler, ni gâcher le plaisir de la découverte, disons que cet ouvrage suit le parcours d’une jeune femme dans ses divers combats. Fabienne, jeune libanaise ambitieuse et ivre de liberté, veut prouver à sa maman qu’elle saura gagner sa fierté et son estime. Au prix de nombreux sacrifices, elle y arrivera. Presque.
Dans ce roman écrit dans un style imagé, il y est surtout question de l’identité libanaise. Du multiconfessionalisme. De la liberté de choisir. De mariage civil intercommunautaire. Mais attention, nul message ou leçon derrière ces écrits. Mais une certaine réflexion sur la société libanaise, ses contradictions et ses divisions.
Dans la préface du livre, Pierre-Jean Rémy, de l’Académie française, écrit: « On commence sur un malentendu dont on s’amuse et le malentendu devient une douce réalité que la vie, les hommes, les femmes aussi et les conventions, l’étroitesse d’esprit des uns et la vaine tendresse des autres ; que la vie donc peut transformer en cauchemar. »
Militante pour le mariage civil, «qui n’est pas un mariage d’athées, comme certains ont tendance à le croire», Carol Ajami conclut : « Les Libanais sont tous chrétiens et musulmans à la fois. Nous avons un patrimoine culturel commun. Mais on est tous victimes de certains préjugés. »
M.G.H.
Premier roman d’une férue de littérature et de francophonie: Carol Ziadé Ajami signe Beyrouth ne pardonne pas (aux éditions Dar an-Nahar) cet après-midi, au Salon du livre d’Antélias, entre 18h et 20h, au stand de Dar an-Nahar.
Élève studieuse, particulièrement en classe de français. C’est ce qu’on pouvait lire sur le carnet de notes de la petite Carol Ziadé. L’enfant...
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