Salle comble samedi au palais de l’Unesco. Pierre Bachelet, en concert unique, y retrouvait – à l’initiative de Magic Box Events et Radio Nostalgie – près de treize ans plus tard (il était venu une première fois à Beyrouth en 1991) ses inconditionnels libanais. Un public de fidèles, massivement constitué de quarantenaires, mais ralliant également un nombre non négligeable de...
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Concert - Soirée unique au palais de l’Unesco Bachelet et son public : une belle rencontre...
Par ZALZAL Zéna, le 08 mars 2004 à 00h00
Salle comble samedi au palais de l’Unesco. Pierre Bachelet, en concert unique, y retrouvait – à l’initiative de Magic Box Events et Radio Nostalgie – près de treize ans plus tard (il était venu une première fois à Beyrouth en 1991) ses inconditionnels libanais. Un public de fidèles, massivement constitué de quarantenaires, mais ralliant également un nombre non négligeable de tout jeunes adultes.
Accompagné de deux musiciens sur clavier et synthétiseur, l’homme discret de la chanson française a offert à son auditoire un spectacle pas vraiment intimiste mais où la sincérité de la rencontre était perceptible de part et d’autre. Si, dans la salle, on sentait que les gens étaient bel et bien venus pour écouter l’artiste et non pour voir et être vus, du côté du chanteur le plaisir de la scène et de l’échange avec son public semblait bien réel.
Des mots poétiques
Il faut dire que les textes de Pierre Bachelet favorisent ce rapprochement. Des paroles poétiques qui racontent l’amour, la vie, l’amitié, la mère, la famille, les racines... Des mots que n’aurait pas désavoués Brel, auquel on fait souvent ressembler Bachelet. Et puis, ces mélodies que le chanteur compose lui-même, qui ont ce quelque chose d’intemporel, qui fait qu’on les fredonne toujours avec plaisir, des années plus tard. Ce sont d’ailleurs les plus anciennes qui ont le plus interpellé le public libanais : Emmanuelle, Embrasse-la (dédiée à sa mère), Elle est d’ailleurs, Les Corons (il a demandé à la salle de la reprendre en chœur avec lui ), Tu es là et En l’an 2001, pour laquelle il a invité les enfants présents à le rejoindre sur scène. Invitation à laquelle se sont empressés de répondre également ceux qui ont gardé leur âme d’enfant...
Rythmes et émotion
Ce sont aussi les chansons les plus rythmées qui ont recueilli tous les suffrages : Vingt ans, Les Lolas, Marionnettiste (qu’il mime si bien) ainsi que L’homme en blanc, un hommage au pape voyageur, pour l’interprétation de laquelle Pierre Bachelet est descendu de scène pour se promener dans les allées de l’auditorium.
Alternant avec virtuosité les chansons gaies et celles qui dégagent de l’émotion, à l’instar de Pour un monde bleu (une de ses récentes compositions), d’un touchant hymne à l’enfant qui viendra, d’une poignante lettre (mise en musique) de Van Gogh à son frère Théo, ou encore d’une magnifique reprise de Ma Quête de Jacques Brel, l’homme à la gueule de Brel s’était vraiment mis au diapason de son public. Qui lui a offert, en retour, une enthousiaste participation, battant des mains, tout au long des 90 minutes de concert.
Pierre Bachelet à l’Unesco : une belle parenthèse pour ses aficionados.
Zéna ZALZAL
Salle comble samedi au palais de l’Unesco. Pierre Bachelet, en concert unique, y retrouvait – à l’initiative de Magic Box Events et Radio Nostalgie – près de treize ans plus tard (il était venu une première fois à Beyrouth en 1991) ses inconditionnels libanais. Un public de fidèles, massivement constitué de quarantenaires, mais ralliant également un nombre non négligeable de...
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