Actualités - CHRONOLOGIE
L’Italie sur la bonne voie
le 02 avril 2004 à 00h00
L’Italie, grâce à son court mais très convaincant succès (2-1) sur le Portugal, à Braga, à 73 jours de l’ouverture de l’Euro, s’est engagée résolument sur la bonne voie. « Nous avons gagné au Portugal qui figure comme l’un des prétendants au titre européen, et cela signifie que nous sommes nous aussi parmi les favoris. Nous pouvons être protagonistes », s’est exclamé le sélectionneur national Giovanni Trapattoni, rassuré par la production de sa formation dans des conditions pourtant difficiles. La squadra azzurra, privée de plusieurs pièces maîtresses (les défenseurs titulaires Nesta, Cannavaro, Zambrotta et les attaquants F.Inzaghi et del Piero), a confirmé l’excellente impression d’ensemble laissée face à la République tchèque (2-2), en février à Palerme. Ce succès, le 23e sur 39 matches joués depuis son arrivée à la tête de la sélection, a conforté le technicien italien qui a su reconstruire avec patience un groupe compétitif en vue de cet Euro. Le seul succès italien dans cette compétition remonte à 1968 contre l’ex-Yougoslavie de Dzajic et Musemjc. La finale avait été rejouée et gagnée par l’Italie (2-0 : buts de Riva, 20e, et Anastasi, 31e), le 10 juin à Rome, deux jours après un match nul (1-1 a.p.)
« Je garde confiance »
Outre la solidité éprouvée d’une défense remaniée, mais qui reste le point fort de l’équipe, en dépit de quelques bavures, Trapattoni a eu confirmation de la qualité de son milieu de terrain et de sa ligne d’attaque, axée sur le duo Christian Vieri-Francesco Totti, parfaitement complémentaires et toujours dangereux dans la surface adverse. En outre, il a enregistré avec satisfaction l’excellente production du petit lutin Fabrizio Miccoli (Juventus), remplaçant dans son club mais qui s’est magnifiquement comporté, inscrivant un joli but, son premier en six sélections, sur corner direct. « Miccoli fait toujours très mal, quand il a des espaces » a commenté Il Trap.
Côté portugais, le bilan est moins brillant. La formation de Felipe Scolari possède certes un fonds de jeu et une technicité impressionnants, mais elle est parfois en grosse difficulté lorsque le jeu s’accélère.
De plus sa défense a fait preuve par moments d’une lenteur inquiétante face à la vitesse d’exécution et les départs en une-deux des Italiens. « Nous sommes conscients d’avoir des problèmes, mais nous avons encore le temps de nous améliorer et de corriger certaines erreurs. Je garde confiance en ce groupe de garçons », a déclaré Scolari. Malgré ces imperfections constatées, le technicien portugais n’a pas vraiment de soucis à se faire, car avec des meneurs de la classe de Rui Costa, Figo et un attaquant de pointe comme Pauleta, tous les espoirs sont permis pour le pays hôte de la Coupe d’Europe des nations.
L’Italie, grâce à son court mais très convaincant succès (2-1) sur le Portugal, à Braga, à 73 jours de l’ouverture de l’Euro, s’est engagée résolument sur la bonne voie. « Nous avons gagné au Portugal qui figure comme l’un des prétendants au titre européen, et cela signifie que nous sommes nous aussi parmi les favoris. Nous pouvons être protagonistes », s’est exclamé le sélectionneur national Giovanni Trapattoni, rassuré par la production de sa formation dans des conditions pourtant difficiles. La squadra azzurra, privée de plusieurs pièces maîtresses (les défenseurs titulaires Nesta, Cannavaro, Zambrotta et les attaquants F.Inzaghi et del Piero), a confirmé l’excellente impression d’ensemble laissée face à la République tchèque (2-2), en février à Palerme. Ce succès, le 23e sur 39 matches...
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