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AGRICULTURE - Les importations agricoles en provenance d’Italie ont augmenté de 43 % en trois ans Deuxième contact libano-italien dans le cadre du « Corridor vert »

Premier partenaire commercial du Liban, l’Italie semble bien mériter ce classement. Fin 2003, les importations agricoles libanaises en provenance de ce pays ont totalisé 66 millions de dollars, enregistrant une augmentation de 43 % en l’espace de trois ans, de 2000 à 2003, selon la Chambre de commerce de Beyrouth. Celle-ci a accueilli hier la deuxième rencontre entre les secteurs privés italien et libanais dans le cadre de l’accord du « Corridor vert », signé en février 2003 en vue de favoriser l’écoulement des produits agricoles en Italie et dans les pays de l’Union européenne. Toutefois, les bons chiffres réalisés par l’Italie ne cachent pas la triste réalité des exportations agricoles libanaises vers ce pays : 388 000 dollars seulement en 2003, soit un déficit commercial de 65,4 millions de dollars. Au cours de la conférence organisée hier à l’occasion d’une rencontre entre 150 entreprises libanaises et 23 sociétés italiennes, le ministre de l’Agriculture, Ali Hassan el-Khalil, a assuré son soutien aux initiatives qui permettent de favoriser le développement des échanges entre l’Italie et le Liban, tout en remerciant le secteur privé italien de la confiance placée dans le potentiel agricole libanais. De son côté, l’ambassadeur d’Italie à Beyrouth, Franco Mistretta, a indiqué que son pays veut « améliorer la capacité du Liban à exporter ses produits agricoles et agroalimentaires », C’est en effet le but premier de l’accord du Corridor vert, qui consiste en une aide italienne pour la modernisation de l’agriculture libanaise. Expérience et savoir-faire « Le “Corridor vert” liant le Liban à l’Italie est un modèle de coopération », a estimé le président de l’Union des Chambres de commerce, Adnane Kassar, insistant sur la nécessité pour les entreprises de s’adapter à la demande du marché italien et européen, de moderniser leurs méthodes et techniques et « de profiter de l’aide italienne au niveau de l’amélioration de la qualité, de l’enseignement agricole et de la formation professionnelle ». La rencontre d’hier offre l’occasion à toute une panoplie d’entreprises de mettre leur savoir-faire et leur expérience au service des entreprises libanaises, que ce soit dans le domaine de la production de fruits et de légumes, de l’emballage, de la congélation, de l’extraction de l’huile d’olive ou encore de l’irrigation. Les représentants des sociétés italiennes ont tour à tour présenté leurs techniques et leurs méthodes de travail, espérant collaborer davantage avec les pays méditerranéens et notamment avec le Liban. L’Italie est le deuxième producteur de fruits et de légumes au monde, selon les chiffres de Claudio Sassi, représentant de CAAB Mercati, un centre géant de fruits et de légumes à Bologne. Son aide devrait dynamiser les rouages de la structure agricole locale, d’autant plus que l’Italie finance plusieurs projets agricoles dans les différentes régions libanaises. Le projet de développement rural de la haute vallée de la Békaa, qui vise à étendre l’irrigation, le programme de développement agricole de Kfarmatta et de la région d’Aley et le projet d’un centre de formation et de services pour les agriculteurs de la région de Jbeil en sont quelques exemples. Un atelier de travail organisé par le ministère de l’Agriculture, le ministère italien des Politiques agricoles et forestières, la société italienne Buonitalia, et l’Institut agronomique méditerranéen de Bari se tiendra aujourd’hui pour discuter de la coopération tenchnique entre les deux parties. Rana MOUSSAOUI
Premier partenaire commercial du Liban, l’Italie semble bien mériter ce classement. Fin 2003, les importations agricoles libanaises en provenance de ce pays ont totalisé 66 millions de dollars, enregistrant une augmentation de 43 % en l’espace de trois ans, de 2000 à 2003, selon la Chambre de commerce de Beyrouth.
Celle-ci a accueilli hier la deuxième rencontre entre les secteurs privés italien et libanais dans le cadre de l’accord du « Corridor vert », signé en février 2003 en vue de favoriser l’écoulement des produits agricoles en Italie et dans les pays de l’Union européenne.
Toutefois, les bons chiffres réalisés par l’Italie ne cachent pas la triste réalité des exportations agricoles libanaises vers ce pays : 388 000 dollars seulement en 2003, soit un déficit commercial de 65,4 millions de dollars.
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