UE - Une solution est possible avant le 1er mai, déclare Prodi
Le temps presse de plus en plus
pour Chypre, avertit Annan
le 29 janvier 2004 à 00h00
Le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, a averti hier les Chypriotes que le temps pressait de plus en plus s’ils voulaient parvenir à réunifier leur île, divisée depuis 30 ans, avant l’élargissement de l’Union européenne au 1er mai.
Kofi Annan s’est voulu très clair hier. « Il ne reste guère de temps » pour s’entendre sur une réunification basée sur son plan prévoyant une confédération de type helvétique, a-t-il lancé dans une conférence de presse donnée à l’issue d’entretiens avec la Commission européenne. Les Nations unies, avec l’Union européenne, souhaitent l’entrée d’une île de Chypre réunifiée dans l’UE et il existe encore une « fenêtre d’opportunité » pour cela, a renchéri le président de la Commission, Romano Prodi.
M. Prodi a en outre déclaré qu’une solution était possible avant le 1er mai. Si les négociations sur la réunification n’aboutissent pas, seule la République de Chypre, où résident les Chypriotes grecs, entrera dans l’Union avec neuf autres pays. Mais pour qu’un tel calendrier d’une île réunifiée adhérant à l’UE dans un peu plus de trois mois soit possible, il faut que les parties concernées, tout particulièrement les Chypriotes turcs et les Chypriotes grecs, s’entendent « idéalement » sur un accord d’ici à la fin mars de façon à organiser des référendums simultanés dans le nord et le sud de l’île en avril. Kofi Annan a indiqué du reste qu’il comptait s’entretenir avec le président de la République de Chypre, Tassos Papadopoulos, et contacter l’homme fort de la République turque de Chypre-Nord, Rauf Denktash, ainsi que les autorités grecques.
Selon une source diplomatique chypriote, l’entretien de Kofi Annan avec Tassos Papadopoulos aura lieu ce soir à Bruxelles. Le secrétaire général de l’Onu a d’autre part qualifié de « très encourageants » ses entretiens récents avec le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.
Le plan de réunification de Chypre proposé par Kofi Annan avait été rejeté en mars de l’année dernière lors d’ultimes négociations aux Pays-Bas en raison de l’opposition farouche de Rauf Denktash.
Le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, a averti hier les Chypriotes que le temps pressait de plus en plus s’ils voulaient parvenir à réunifier leur île, divisée depuis 30 ans, avant l’élargissement de l’Union européenne au 1er mai.
Kofi Annan s’est voulu très clair hier. « Il ne reste guère de temps » pour s’entendre sur une réunification basée sur son plan prévoyant une confédération de type helvétique, a-t-il lancé dans une conférence de presse donnée à l’issue d’entretiens avec la Commission européenne. Les Nations unies, avec l’Union européenne, souhaitent l’entrée d’une île de Chypre réunifiée dans l’UE et il existe encore une « fenêtre d’opportunité » pour cela, a renchéri le président de la Commission, Romano Prodi.
M. Prodi a en outre déclaré qu’une solution...
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