Déjà célèbre pour ses créations de robes de mariée, la styliste libanaise Reem Acra triomphe encore une fois à New York. À Bryant Park, à l’occasion de la Semaine de la mode automne-hiver 2005, la collection de robes du soir «haute couture» aux accents des années folles est ovationnée, acclamée et portée aux nues. «C’est son premier vrai défilé de mode pour la robe du soir». Tel un rouleau compresseur, Reem, après «avoir attendu son heure», avance à grands pas dans le monde de la mode et du luxe. Elle a su séduire et gagner les cœurs d’un public de plus en plus exigeant. Cette collection est son «histoire personnelle, individuelle» qu’elle étale devant un parterre, trié sur le volet, composé de critiques de mode, journalistes, photographes, distributeurs et amis...
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À l’occasion de la Semaine de la mode automne-hiver 2005 à Bryant Park Reem Acra acclamée pour ses robes du soir haute couture
Par ZEHIL Sylviane, le 19 février 2004 à 00h00
New York - De Sylviane ZEHIL
Déjà célèbre pour ses créations de robes de mariée, la styliste libanaise Reem Acra triomphe encore une fois à New York. À Bryant Park, à l’occasion de la Semaine de la mode automne-hiver 2005, la collection de robes du soir «haute couture» aux accents des années folles est ovationnée, acclamée et portée aux nues. «C’est son premier vrai défilé de mode pour la robe du soir». Tel un rouleau compresseur, Reem, après «avoir attendu son heure», avance à grands pas dans le monde de la mode et du luxe. Elle a su séduire et gagner les cœurs d’un public de plus en plus exigeant. Cette collection est son «histoire personnelle, individuelle» qu’elle étale devant un parterre, trié sur le volet, composé de critiques de mode, journalistes, photographes, distributeurs et amis parmi lesquels on reconnaissait le consul général du Liban Rami Mourtada, Joe Audi et sa ravissante épouse Claude, Raymond Debbané, Mario et Marie Soussou, Leyla Attieh, Rita Jammet et Ricardo Karam.
New York accueille et reconnaît l’immense talent de cette créatrice libre et indépendante. Portée par la demande en forte expansion et marquée par une concurrence féroce, la grande styliste-designer a su percer à grand fracas l’univers du luxe et faire preuve d’une créativité sans bornes. Devenue incontournable aux États-Unis pour ses robes de mariée, ayant une boutique-phare à Madison Avenue, Reem se concentre maintenant sur les robes du soir «haute couture par son inspiration et sa réalisation.» C’est le look des années 30, d’une grande féminité, avec le choix de riches textures, broderies, incrustations, coutures exécutées à la main. La vingtaine de créations présentées confirme sa réputation, porte sa griffe, sa marque. Ces réalisations sont la somme de «sa vie, son passé, ses recherches et ses trouvailles». «Cette collection est inspirée des trésors trouvés dans un grenier». Irrésistiblement attirée dès son jeune âge par le style des années folles, elle ne se lasse pas d’accumuler les tissus précieux anciens, broderies, parures, toilettes et accessoires divers de cette époque-là, glanés lors de ses différents voyages. Elle fouille les malles reléguées dans les greniers où sont entassées les vieilles robes qui sentent parfois le moisi. «Car chaque robe a une histoire. Chaque parure porte la marque du passé et permet de recréer du nouveau» confie-t-elle. On pense aussitôt à la fameuse phrase de Goethe: «Savoir-faire un meilleur avenir avec les éléments élargis du passé.»
Élevée au rang de légende
Reem Acra a son style propre. L’attention est donnée au moindre détail, à la fluidité des formes, aux accessoires et à la minutie de la finition. Le prestige du très haut de gamme rejaillit sur l’ensemble des modèles. Reconnaissable par les textures et les broderies précieuses et raffinées, cette collection flatte avant tout le corps de la femme. Suivant les techniques traditionnelles de savoir-faire artisanales, sa compagnie emploie plus d’une cinquantaine de personnes. Une équipe attentive au moindre détail suit de près les directives et s’applique conscieusement à l’élaboration de chaque robe. Tout semble se jouer sur une musique douce dans ses ateliers sis à la 35e rue, dans le «Fashion District». Entourée de dessins et échantillons multiples, Reem attaque différents fronts à la fois, le présent et le futur. Tel un chef d’orchestre, elle maîtrise parfaitement tous les mouvements, capable de percevoir la moindre anicroche. Son regard d’aigle perçoit, prévoit et pressent tout. Cette styliste travaille d’arrache-pied. Elle crée, suit de près, coordonne, supervise et met la main à la pâte. Son succès ne s’est pas fait en un jour. Entourée de collaborateurs, de consultants et de faiseurs d’image, elle prend les rênes de son destin et ne repond qu’à son «feeling» personnel. Son jugement est basé sur ce qu’elle croit, sur la somme des réflexions de son équipe et des clientes.
Reem Acra connaît aujourd’hui le vertige du succès. Mais loin d’y succomber, elle avance calmement vers un objectif qu’elle s’est assigné. Pour son «premier vrai défilé», elle a voulu «étonner le public, les autres créateurs et la presse». Elle se trouve aujourd’hui «au plus haut niveau de son inspiration». Cette petite femme aux cheveux courts, toujours de noir vêtue, semble détenir la clé de son succès. À la manière des grands créateurs, elle s’efface pour laisser place à ses créations. Reem habille les grandes stars de Hollywood, les célébrités internationales, les reines et les princesses. Parmi elles, on compte Halle Berry, Penelope Cruz, Lisa Kudrow, Courtney Cox, Amy Brenamen, Melissa Jone Hart, Alison Janey, Jenny Garth, Reese Witherspoon, Jennifer Lopez, Jennifer Garner et Amber Tamblyn, dont la robe a fait fureur lors du Globe Awards la semaine dernière, et bien d’autres. Feyrouz, la famille royale saoudienne, la reine Rania de Jordanie et l’élite de la société arabe apprécient ses créations. A-t-elle une muse au Liban? Reem avoue porter une «grande admiration pour une grande dame de la haute couture libanaise. Je suis sa réincarnation. Je ne l’ai jamais connue. Je viens de découvrir son œuvre et j’en suis tombée amoureuse», dit-elle.
«J’attends ce moment depuis que j’ai démarré ma carrière», avoue Reem. Avec cette collection, elle a su allier l’excellence et l’émotion. Il y a exactement un an, Reem faisait un tabac en inaugurant à grand fracas sa boutique à Madison Avenue qui continue à faire couler beaucoup d’encre. La chaîne CNN a consacré une émission à son entreprise. Avec le lancement de cette fabuleuse collection, elle se voit catapultée au rang de légende.
New York - De Sylviane ZEHIL
Déjà célèbre pour ses créations de robes de mariée, la styliste libanaise Reem Acra triomphe encore une fois à New York. À Bryant Park, à l’occasion de la Semaine de la mode automne-hiver 2005, la collection de robes du soir «haute couture» aux accents des années folles est ovationnée, acclamée et portée aux nues. «C’est son premier vrai défilé de mode pour la robe du soir». Tel un rouleau compresseur, Reem, après «avoir attendu son heure», avance à grands pas dans le monde de la mode et du luxe. Elle a su séduire et gagner les cœurs d’un public de plus en plus exigeant. Cette collection est son «histoire personnelle, individuelle» qu’elle étale devant un parterre, trié sur le volet, composé de critiques de mode, journalistes, photographes, distributeurs et amis...
Déjà célèbre pour ses créations de robes de mariée, la styliste libanaise Reem Acra triomphe encore une fois à New York. À Bryant Park, à l’occasion de la Semaine de la mode automne-hiver 2005, la collection de robes du soir «haute couture» aux accents des années folles est ovationnée, acclamée et portée aux nues. «C’est son premier vrai défilé de mode pour la robe du soir». Tel un rouleau compresseur, Reem, après «avoir attendu son heure», avance à grands pas dans le monde de la mode et du luxe. Elle a su séduire et gagner les cœurs d’un public de plus en plus exigeant. Cette collection est son «histoire personnelle, individuelle» qu’elle étale devant un parterre, trié sur le volet, composé de critiques de mode, journalistes, photographes, distributeurs et amis...