Si les gouvernements de l’UE élargie suivent la recommandation de la Commission, au terme d’un débat prévu pour durer jusqu’en 2006, la politique de cohésion, tous crédits confondus, absorbera 336 milliards d’euros sur la période...
Actualités - CHRONOLOGIE
L’élargissement de l’UE justifie une politique régionale renforcée
le 19 février 2004 à 00h00
La Commission européenne a justifié l’augmentation future des ressources budgétaires consacrées à l’action régionale par le succès d’une politique jugée encore plus nécessaire avec l’élargissement de l’UE, selon le 3e rapport de cohésion adopté hier par Bruxelles. Tout en contribuant encore au financement des infrastructures, la politique de cohésion ambitionne à l’avenir d’appuyer prioritairement les objectifs de l’agenda de Lisbonne pour une société fondée sur le savoir, dans l’objectif de faire de l’économie européenne la plus dynamique au monde en 2010.
Si les gouvernements de l’UE élargie suivent la recommandation de la Commission, au terme d’un débat prévu pour durer jusqu’en 2006, la politique de cohésion, tous crédits confondus, absorbera 336 milliards d’euros sur la période de programmation 2007-20013, soit un tiers du budget communautaire.
Grâce à cette politique, note le rapport présenté par le commissaire à la Politique régionale Michel Barnier, « les disparités de revenus et d’emplois se sont rétrécies au cours des dix dernières années, surtout depuis le milieu des années 90 ».
En effet, même en excluant l’Irlande dont la croissance a été si brillante qu’elle sort cette année de ces programmes de solidarité, dans les « pays de la cohésion » (Espagne, Grèce et Portugal), « l’augmentation du PIB par habitant a dépassé de 1 % par an la moyenne de l’Union » entre 1994 et 2001.
Mais l’entrée dans l’UE, le 1er mai, de dix nouveaux pays en retard significatif de développement (qui seront douze en 2007 avec l’arrivée de la Bulgarie et de la Roumanie) représente un défi considérable pour la politique de cohésion.
« Environ 92 % des ressortissants des nouveaux Etats membres vivent dans des régions où le PIB par habitant est inférieur à 75 % de la moyenne de l’Union européenne des 25 », le critère qui définit les régions placées en objectif I, souligne le rapport. En 2013, les nouveaux États membres et leurs régions bénéficieraient ainsi de 52 % des crédits de la politique de cohésion, contre 48 % pour les membres de l’UE à Quinze.
La Commission européenne a justifié l’augmentation future des ressources budgétaires consacrées à l’action régionale par le succès d’une politique jugée encore plus nécessaire avec l’élargissement de l’UE, selon le 3e rapport de cohésion adopté hier par Bruxelles. Tout en contribuant encore au financement des infrastructures, la politique de cohésion ambitionne à l’avenir d’appuyer prioritairement les objectifs de l’agenda de Lisbonne pour une société fondée sur le savoir, dans l’objectif de faire de l’économie européenne la plus dynamique au monde en 2010.
Si les gouvernements de l’UE élargie suivent la recommandation de la Commission, au terme d’un débat prévu pour durer jusqu’en 2006, la politique de cohésion, tous crédits confondus, absorbera 336 milliards d’euros sur la période...
Si les gouvernements de l’UE élargie suivent la recommandation de la Commission, au terme d’un débat prévu pour durer jusqu’en 2006, la politique de cohésion, tous crédits confondus, absorbera 336 milliards d’euros sur la période...