SOMMET - Réunion tripartite germano-franco-britannique à Berlin
Schröder : L’UE doit fixer des priorités pour la croissance et l’innovation
le 19 février 2004 à 00h00
Le chancelier allemand Gerhard Schröder a estimé hier, à l’ouverture du sommet tripartite germano-franco-britannique, que les trois pays voulaient faire passer le « message » de la nécessité de fixer des « priorités évidentes pour la croissance et l’innovation ».
Il s’agit de faire de l’Union européenne « la zone la plus compétitive au monde », a déclaré le chancelier, en référence aux objectifs fixés par le sommet de Lisbonne en 2000 et courant jusqu’en 2010.
Le but de la rencontre est « de trouver une unanimité de nos pays dans la description des problèmes et les solutions que l’on peut y apporter, afin de donner des impulsions à l’Europe », a-t-il dit. « C’est cela l’objectif : rien de plus mais aussi rien de moins », a-t-il ajouté, en allusion aux reproches faits par certains membres de l’UE, qui avaient dénoncé cette rencontre comme l’amorce d’un directoire.
Pour le président français Jacques Chirac, « il est vital que l’Europe développe de grands projets scientifiques structurants comme Galileo ou Iter, et qu’elle en lance de nouveaux à l’avenir. Il faut certainement consacrer une part importante du budget communautaire à la recherche (...) et réfléchir aussi à la nécessaire émergence des pôles universitaires européens de très haut niveau, attractifs pour les étudiants et les chercheurs du monde entier ».
M. Chirac a par ailleurs estimé « qu’une application trop stricte des règles de la concurrence en Europe peut être un frein à l’émergence de champions européens » d’excellence.
Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a cité « trois défis » : réduire le chômage, faire face au vieillissement de la population et réduire l’écart entre riches et pauvres dans les sociétés européennes.
M. Schröder a relevé que lors d’une première rencontre en septembre, les trois dirigeants « avaient donné les impulsions » sur un projet européen en matière de défense, « impulsions qui ensuite avaient été avalisées » par le Conseil européen de décembre à Bruxelles. Autour d’une grande table ronde, une session de travail consacrée aux politiques économique et sociale a aussitôt débuté, en présence des quatre ou cinq ministres des trois pays.
Elle précédera un dîner informel des chefs d’État et de gouvernement et de leurs chefs de la diplomatie, où les dossiers internationaux (Afghanistan, Irak, Proche-Orient) et européens (Constitution, composition de la future Commission, notamment) seront à l’ordre du jour.
Le chancelier allemand Gerhard Schröder a estimé hier, à l’ouverture du sommet tripartite germano-franco-britannique, que les trois pays voulaient faire passer le « message » de la nécessité de fixer des « priorités évidentes pour la croissance et l’innovation ».
Il s’agit de faire de l’Union européenne « la zone la plus compétitive au monde », a déclaré le chancelier, en référence aux objectifs fixés par le sommet de Lisbonne en 2000 et courant jusqu’en 2010.
Le but de la rencontre est « de trouver une unanimité de nos pays dans la description des problèmes et les solutions que l’on peut y apporter, afin de donner des impulsions à l’Europe », a-t-il dit. « C’est cela l’objectif : rien de plus mais aussi rien de moins », a-t-il ajouté, en allusion aux reproches faits par certains membres de...
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