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Actualités - CHRONOLOGIE

EUROMED - Deuxième report de la signature d’un projet agricole de 10 millions d’euros La délégation européenne « préoccupée » par les mécanismes décisionnels libanais

La délégation de la Commission européenne à Beyrouth a publié hier un communiqué pour exprimer son mécontentement à la suite du report de la signature d’une convention de financement pour un projet de développement agricole au Liban qui doit bénéficier d’un don européen de 10 millions d’euros. La signature, qui devait avoir lieu mardi dernier, avait déjà été reportée une première fois, alors que l’élaboration du projet avait nécessité 18 mois, cette préparation s’était effectuée « dans la plus grande transparence avec l’ensemble des acteurs de la profession, la commission parlementaire de l’Agriculture et le ministère de l’Agriculture », a souligné le chef de la délégation, Patrick Renauld. L’ambassadeur s’est déclaré « préoccupé par les mécanismes de décision » libanais qui « alourdissent le fonctionnement de la coopération entre l’Union européenne et le Liban ». Patrick Renauld a fait cette déclaration hier à l’issue d’une entrevue avec le Premier ministre Rafic Hariri qui a porté sur les raisons des deux reports successifs de la signature depuis le mois de décembre 2003. Le président du Conseil a assuré à l’ambassadeur que ce retard n’était pas imputable aux services du ministère de l’Agriculture, indique-t-on dans le communiqué de la délégation. M. Renauld a également marqué son inquiétude quant aux conséquences de ces retards sur la mise en œuvre effective du projet. ` « Les agriculteurs, bénéficiaires directs du projet, s’en trouvent pénalisés, alors que l’état actuel de l’agriculture libanaise nécessite des mesures rapides. » Le projet agricole, qui concerne le secteur des fruits et légumes, a en effet pour objectif de revaloriser les revenus des agriculteurs. Le but est de les aider à produire mieux, grâce à des mesures d’assistance technique notamment, et à mieux commercialiser leurs produits, grâce à la mise en place d’un système d’accès à l’information sur les prix et les marchés. Infractions au droit de la propriété intellectuelle sur les médicaments Par ailleurs, dans un communiqué séparé paru hier, la délégation de la Commission européenne à Beyrouth dénonce des infractions au droit de la propriété intellectuelle commises lors de l’enregistrement des médicaments. L’ambassadeur Patrick Renauld a évoqué la question hier lors d’un entretien avec le ministre de la Santé, Sleimane Frangié, à qui il a exprimé sa « vive inquiétude face à des pratiques qui peuvent nuire considérablement à la santé des consommateurs et aux investissements au Liban ». En réponse, le ministre a assuré au chef de la délégation que des mesures de transparence portant sur l’enregistrement des nouveaux produits pharmaceutiques étaient en cours d’élaboration en vue d’être adoptées très prochainement. Le délégation européenne a été saisie de la question à la suite de plaintes de sociétés pharmaceutiques libanaises et étrangères concernant certaines pratiques lors de l’enregistrement des médicaments. « Le non-respect de ces lois porte atteinte à la crédibilité du Liban, candidat à l’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce », lit-on dans le communiqué. Les relations entre l’Union européenne et le Liban ainsi que les activités de coopération seront évoquées le 23 février à Bruxelles dans le cadre du Conseil de coopération UE-Liban, le troisième depuis le début du processus de coopération en 1978.
La délégation de la Commission européenne à Beyrouth a publié hier un communiqué pour exprimer son mécontentement à la suite du report de la signature d’une convention de financement pour un projet de développement agricole au Liban qui doit bénéficier d’un don européen de 10 millions d’euros.
La signature, qui devait avoir lieu mardi dernier, avait déjà été reportée une première fois, alors que l’élaboration du projet avait nécessité 18 mois, cette préparation s’était effectuée « dans la plus grande transparence avec l’ensemble des acteurs de la profession, la commission parlementaire de l’Agriculture et le ministère de l’Agriculture », a souligné le chef de la délégation, Patrick Renauld.
L’ambassadeur s’est déclaré « préoccupé par les mécanismes de décision » libanais qui...