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EXPOSITION Jusqu’au 10 mars, à la galerie Janine Rubeiz « Pahlavan », de Khosrow Hassanzadeh

Pour sa troisième exposition à Beyrouth et après les succès des shows collectifs « Iranian Contemporary Art » en 2001 et 2002 au Barbican Center, puis «Seven», en 2003, au musée de Boulogne-Billancourt, l’artiste iranien Khosrow Hassanzadeh expose quelque 25 œuvres réunies sous le titre « Pahlavan ». Après « Ashoura », son dernier accrochage dans le même espace artistique beyrouthin en 2002, l’artiste continue son exploration des «hommes et des femmes de tous les jours», «simples et modestes, qui sont constamment en marge des événements politiques du monde ». « Vivants et pleins de tendresse», ils représentent pour lui «l’essence de la vie». Resté fidèle, en tant que support de son travail, au papier d’emballage des fruits qu’il vendait pour survivre à Téhéran, il présente ici de magnifiques techniques mixtes. À partir de photos anciennes, Khosrow Hassanzadeh rend hommage aux «pahlavan», ces lutteurs populaires qui fortifiaient leurs musculatures pendant de longues années avant de se plonger dans des nourritures plus spirituelles. Ces religieux d’une race un peu à part se faisaient aussi un point d’honneur de rendre service aux nécessiteux. Il n’est donc pas étonnant, bien qu’ils soient de moins en moins nombreux, qu’ils aient été pris en affection par les citadins en général et par le monsieur Tout-le-monde qu’est Khosrow Hassanzadeh en particulier. Sur ces moyen et grand formats, on voit les lutteurs montrer leurs muscles, torse nu et en pantalons coupés au genou. Une fois par an, la confrérie désigne l’un d’entre eux selon ses capacités physiques et celui-ci porte dès lors, sur l’avant-bras, un signe distinctif. Outre le caractère ouvertement nostalgique – peut-être aussi en souvenir de ses propres performances, adolescent, en water-polo, qui ont failli le mener au Jeux olympiques de 1958 –, la facture du travail est admirable : emploi de la feuille d’or, de la calligraphie, de motifs et d’arabesques ; généreux aplats de couleurs qui transforment ces anciens clichés textures pleines, les faisant ressembler à des tapisseries. Avis aux amateurs de photos anciennes et de mixed medias : Khosrow Hassanzadeh est un must en la matière. Diala GEMAYEL
Pour sa troisième exposition à Beyrouth et après les succès des shows collectifs « Iranian Contemporary Art » en 2001 et 2002 au Barbican Center, puis «Seven», en 2003, au musée de Boulogne-Billancourt, l’artiste iranien Khosrow Hassanzadeh expose quelque 25 œuvres réunies sous le titre « Pahlavan ». Après « Ashoura », son dernier accrochage dans le même espace artistique beyrouthin en 2002, l’artiste continue son exploration des «hommes et des femmes de tous les jours», «simples et modestes, qui sont constamment en marge des événements politiques du monde ». « Vivants et pleins de tendresse», ils représentent pour lui «l’essence de la vie».
Resté fidèle, en tant que support de son travail, au papier d’emballage des fruits qu’il vendait pour survivre à Téhéran, il présente ici de magnifiques...