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Actualités - CHRONOLOGIE

Environnement La recommandation parlementaire pour réautoriser le mazout pour les bus inquiète les écologistes

Une recommandation des commissions parlementaires en faveur d’une réautorisation du mazout pour les bus de 16 à 24 places a suscité hier l’inquiétude du Comité national de l’environnement et du développement, une ONG qui avait activement milité pour l’adoption de la loi n° 341 pour la lutte contre la pollution de l’air deux ans plus tôt. « Une telle mesure ouvrira la voie à une réutilisation du mazout par les minibus de 15 places et les taxis, ce qui nous ramènerait au point de départ », affirme le communiqué de l’ONG. Rappelons que la loi n° 341 est entrée en vigueur durant l’été 2002, et que trois catégories de véhicules, les taxis, les minibus et les bus de 16 à 24 places, ont été empêchées d’utiliser le mazout, de mauvaise qualité donc très polluant. Mais l’interdiction a engendré une crise sociale aiguë, sans compter que les propriétaires des bus de 16 à 24 places n’ont pas obtenu leurs indemnités, d’où la recommandation parlementaire. Le comité, pour sa part, considère que « la loi devrait être appliquée, ou alors modifiée dans le sens d’une utilisation de carburants moins polluants comme le gaz, et non pas plus polluants comme le mazout ». Et de poursuivre : « Il n’y a d’autres solutions que l’adoption d’un plan national d’organisation du trafic afin de développer le transport en commun. À ce propos, où en est ce plan du ministère des Transports, annoncé quatre ans plus tôt ? » Concernant le contrôle mécanique, une mesure dont il s’est félicité, le comité s’est demandé pourquoi le test était payant, considérant que ces frais devaient être inclus dans la taxe mécanique.
Une recommandation des commissions parlementaires en faveur d’une réautorisation du mazout pour les bus de 16 à 24 places a suscité hier l’inquiétude du Comité national de l’environnement et du développement, une ONG qui avait activement milité pour l’adoption de la loi n° 341 pour la lutte contre la pollution de l’air deux ans plus tôt. « Une telle mesure ouvrira la voie à une réutilisation du mazout par les minibus de 15 places et les taxis, ce qui nous ramènerait au point de départ », affirme le communiqué de l’ONG.
Rappelons que la loi n° 341 est entrée en vigueur durant l’été 2002, et que trois catégories de véhicules, les taxis, les minibus et les bus de 16 à 24 places, ont été empêchées d’utiliser le mazout, de mauvaise qualité donc très polluant. Mais l’interdiction a engendré une...