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Actualités - CHRONOLOGIE

Contrairement à Bush, le vice-président US a pris soin de réaffirmer la position américaine sur le dossier du P-O À Davos, Cheney lance un appel à la coopération internationale en Irak et contre le terrorisme

Le vice-président américain Dick Cheney a lancé samedi au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, un appel destiné notamment aux Européens à coopérer dans la lutte contre le terrorisme et pour réaliser, a-t-il affirmé, la transition vers la démocratie en Irak. M. Cheney a aussi demandé aux conservateurs iraniens de « respecter les demandes légitimes du peuple iranien (pour) une vraie démocratie et le respect des droits de l’homme ». « Les populations “civilisées” doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour terrasser le terrorisme et mettre un terme à la diffusion d’armes de destruction massive », a déclaré Dick Cheney dans son discours. « La coopération entre nos gouvernements, ainsi que des institutions internationales plus efficaces revêtent plus d’importance aujourd’hui que par le passé », a-t-il ajouté en guise de concession au multilatéralisme. Évoquant l’Irak, occupé par les États-Unis depuis le lancement en mars d’une guerre américano-britannique contre ce pays, sans l’aval des Nations unies, il a affirmé que « la démocratie commence à (y) prendre racine » et il a appelé à l’aide internationale pour assurer le transfert de souveraineté aux Irakiens eux-mêmes. Le vice-président américain a répété que l’Amérique n’hésiterait pas à recourir à la force, y compris préventivement, si elle se sentait menacée. « Quand la diplomatie échoue, nous devons être prêts à faire face à nos responsabilités et être décidés à recourir à la force si nécessaire », a-t-il martelé. « Les hommes violents doivent être maîtrisés violemment », a-t-il ajouté en référence implicite à l’ex-dirigeant irakien Saddam Hussein. « Nous devons faire face aux menaces d’aujourd’hui là où elles se trouvent, ou alors ces menaces viendront à nous. » S’adressant directement aux responsables européens, il a affirmé que « les Européens savent que leur grande œuvre de paix, d’unité et de prospérité ne peut pas rester seulement une enclave privilégiée, entourée de zones où se développent la haine et le fanatisme ». Contrairement au président américain George Bush, qui avait quasiment passé sous silence le conflit israélo-palestinien dans son récent discours sur l’état de l’Union, au grand dam du monde arabe, M. Cheney a pris soin de réaffirmer la position américaine sur ce dossier. Washington veut « la reconnaissance et la sécurité » pour Israël et « un État indépendant et viable » pour les Palestiniens, a-t-il assuré. Il a demandé à l’Autorité palestinienne de Yasser Arafat de couper tout lien avec des organisations terroristes et de promouvoir une « vraie démocratie palestinienne » qui ne soit ni répressive ni corrompue. En parallèle, il a estimé que le gouvernement d’Ariel Sharon devait « soulager les souffrances du peuple palestinien ».
Le vice-président américain Dick Cheney a lancé samedi au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, un appel destiné notamment aux Européens à coopérer dans la lutte contre le terrorisme et pour réaliser, a-t-il affirmé, la transition vers la démocratie en Irak.
M. Cheney a aussi demandé aux conservateurs iraniens de « respecter les demandes légitimes du peuple iranien (pour) une vraie démocratie et le respect des droits de l’homme ». « Les populations “civilisées” doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour terrasser le terrorisme et mettre un terme à la diffusion d’armes de destruction massive », a déclaré Dick Cheney dans son discours.
« La coopération entre nos gouvernements, ainsi que des institutions internationales plus efficaces revêtent plus d’importance aujourd’hui que par le...