Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Nucléaire - La première visite du genre depuis plus de trente ans dans un pays longtemps ennemi déclaré des États-Unis

Huit élus US à Tripoli pour préparer la normalisation américano-libyenne Huit parlementaires américains sont arrivés ce week-end en Libye, première visite de ce genre depuis plus de trente ans dans ce pays longtemps ennemi déclaré des États-Unis, avec pour objectif d’ouvrir la voie à la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays. « C’est une occasion heureuse que sept élus se retrouvent en Libye », a déclaré à la presse le député républicain Curt Weldon, qui dirige cette délégation, arrivée hier à bord d’un avion militaire américain. À cette délégation s’ajoute l’arrivée dès samedi à Tripoli de Tom Lantos, représentant démocrate de Californie, membre de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants. « Je peux assurer que les sanctions américaines contre la Libye seront levées conformément à un calendrier qui sera décidé par le président (George W. Bush) et le secrétaire d’État (Colin Powell) et que des relations normales avec le peuple libyen s’établiront », a encore déclaré M. Weldon. « Cette visite est historique », a-t-il dit. « Nous recherchons l’établissement de relations officielles entre les deux pays (rompues en 1981) et le retour en Libye des entreprises américaines. » « Nous voulons être les amis du peuple libyen », a-t-il ajouté, prenant soin de souligner qu’ils ne représentent officiellement ni le président Bush ni M. Powell. Les élus ont rencontré pendant plus de deux heures le président du Congrès général du peuple, qui fait office de Parlement en Libye, Zenati al-Zenati. M. Weldon a assuré lors de cette rencontre que les élus américains « feront tout leur possible pour accélérer la reprise des relations entre les deux pays », a rapporté un participant à l’entretien. L’élu démocrate avait affirmé samedi aussitôt après son arrivée qu’il œuvrerait pour que les relations longtemps conflictuelles entre la Libye du colonel Moammar Kadhafi et les États-Unis s’améliorent. Cette bonne volonté américaine en direction de la Libye, alors que la course à la Maison-Blanche vient d’être lancée, a été rendue possible grâce à des gestes spectaculaires depuis cet été du colonel Kadhafi qui s’était déclaré ennemi des États-Unis après son accession au pouvoir en 1969. Le 19 décembre, prenant le monde par surprise, son régime avait annoncé dans un communiqué officiel sa décision de renoncer à tout programme d’armes de destruction massive (ADM), au terme de neuf mois de négociations tenues secrètes avec Londres et Washington, alors qu’il avait toujours assuré ne pas en posséder. La Libye a également effectué un autre geste envers les Américains et les Britanniques en acceptant en août de verser 2,7 milliards de dollars aux familles des victimes de l’attentat contre un Boeing 747 américain de la PanAm qui a explosé au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie en décembre 1988 (270 morts), obtenant en contrepartie la levée des sanctions de l’Onu. M. Bush avait cependant prolongé début janvier les sanctions que son pays impose à Tripoli depuis 1986.
Huit élus US à Tripoli pour préparer la normalisation américano-libyenne


Huit parlementaires américains sont arrivés ce week-end en Libye, première visite de ce genre depuis plus de trente ans dans ce pays longtemps ennemi déclaré des États-Unis, avec pour objectif d’ouvrir la voie à la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays.
« C’est une occasion heureuse que sept élus se retrouvent en Libye », a déclaré à la presse le député républicain Curt Weldon, qui dirige cette délégation, arrivée hier à bord d’un avion militaire américain. À cette délégation s’ajoute l’arrivée dès samedi à Tripoli de Tom Lantos, représentant démocrate de Californie, membre de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants.
« Je peux assurer que les sanctions américaines...