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Actualités - CHRONOLOGIE

Luyindula : « Gratter une des dernières places »

Dans l’ombre de Thierry Henry et David Trezeguet, Peguy Luyindula, meilleur buteur de Lyon cette saison, veut profiter du match amical contre la Belgique, mercredi à Bruxelles, pour « gratter une des dernières places » qui reste en équipe de France de football pour l’Euro-2004. En raison des absences, volontaires ou non, de Djibril Cissé et de Nicolas Anelka, la cote de Luyindula a soudainement grimpé à l’approche de l’Euro (12 juin-4 juillet). À 24 ans, il a, de surcroît en l’absence d’Henry et de Trezeguet blessés, de grandes chances d’honorer sa première sélection mercredi. Luyindula a naturellement tendance à faire profil bas, versant dans le discours convenu. « Je verrai ce que l’on me demandera. J’ai pour moi mon enthousiasme et mon envie de bien faire. C’est que du bonus d’être ici. Se mettre de la pression, cela serait déjouer », explique-t-il. Mais pour celui qui a patiemment grimpé les échelons, passant de Niort en L2 à Strasbourg, puis de l’Alsace à Lyon où il a attendu deux saisons avant d’être titulaire, pas question non plus de masquer ses ambitions. Au même titre que Steve Marlet, Sidney Govou et Louis Saha, il peut légitimement prétendre à être dans le groupe au Portugal. « L’équipe de France, c’était un objectif avoué, reconnaît le buteur de l’OL (11 buts en L1 cette saison). C’est à un moment propice pour y être et essayer d’y rester. Après, le groupe va logiquement se resserrer ». « Je ne crains rien, j’ai une chance à saisir, ajoute-t-il. Je suis là dans l’optique d’essayer de gratter une des dernières places pour l’Euro, mais également de me positionner pour la suite. » Car Luyindula, à défaut de trajectoire fulgurante, a appris la patience au cours de sa carrière. À Lyon, il a dû attendre deux ans dans l’ombre de Sonny Anderson. « Je n’ai jamais abandonné, explique le natif de Kinshasa (RD Congo). Il faut se donner à fond. Et si cela ne vient pas, ce n’est pas un drame, il reste encore beaucoup de temps ». Contrairement à nombre de jeunes joueurs de sa génération, Luyindula, titulaire ou non, a ainsi pour lui de ne pas s’en prendre aux autres. À l’OL, même régulièrement sur le banc, sa force fut d’être décisif lorsqu’il entrait en jeu. « Je sais rentrer en cours de match. Cela n’est pas insurmontable », explique-t-il. Un atout indéniable pour celui qui n’est jamais aussi à l’aise que lorsqu’il joue deuxième attaquant : « Je peux jouer en pointe, mais je suis meilleur un peu en retrait. Devant, on est beaucoup plus fixe, ce que je n’aime pas trop, Je suis meilleur en mouvement. » Ce soir, il aura l’occasion de faire étalage de ses qualités. « Les absences de Trezeguet et d’Henry peuvent me donner plus de temps de jeu, note-t-il. Mais, si j’avais été associé à l’un ou à l’autre, ils m’auraient un peu aidé dans mon apprentissage. Et moi, j’aurais pu démontrer que je peux être complémentaire avec l’un des deux. » Même s’il devait finalement ne pas être retenu par le sélectionneur Jacques Santini, Luyindula n’en ferait pas un drame. « La concurrence est permanente dans le foot. On sait à quoi à attendre. Je ne vois pas de quoi on se plaint », lance-t-il, philosophe.
Dans l’ombre de Thierry Henry et David Trezeguet, Peguy Luyindula, meilleur buteur de Lyon cette saison, veut profiter du match amical contre la Belgique, mercredi à Bruxelles, pour « gratter une des dernières places » qui reste en équipe de France de football pour l’Euro-2004.
En raison des absences, volontaires ou non, de Djibril Cissé et de Nicolas Anelka, la cote de Luyindula a soudainement grimpé à l’approche de l’Euro (12 juin-4 juillet). À 24 ans, il a, de surcroît en l’absence d’Henry et de Trezeguet blessés, de grandes chances d’honorer sa première sélection mercredi.
Luyindula a naturellement tendance à faire profil bas, versant dans le discours convenu. « Je verrai ce que l’on me demandera. J’ai pour moi mon enthousiasme et mon envie de bien faire. C’est que du bonus d’être ici. Se...