HIV
L’Europe de l’Est menacée
par une épidémie généralisée de sida
le 18 février 2004 à 00h00
Certains pays de l’est de l’Europe et de la CEI (ex-URSS moins les États baltes), dont la progression des taux d’infection du virus VIH est parmi les plus rapides au monde, risquent une épidémie généralisée de sida, selon un rapport du Programme de développement des Nations unies (Pnud) diffusé hier.
Sur les 28 pays couverts par l’étude du Pnud, les plus récentes estimations donnent entre 1,2 et 1,8 million de personnes infectées fin 2003, contre un million fin 2001.
« Les données suggèrent que l’épidémie est la plus sérieuse dans les pays occidentaux de la CEI, c’est-à-dire la Fédération de Russie, l’Ukraine, le Bélarus et la Moldavie », souligne le rapport.
Il pointe aussi du doigt l’Estonie, où plus de 2 750 personnes étaient infectées en 2002, pour une population de seulement 1,4 million de personnes.
En revanche, « la plupart des pays du centre et du sud-est de l’Europe ont un bas niveau d’épidémie », selon le rapport.
Le Pnud souligne que l’épidémie est « prédominante chez les hommes, urbains, jeunes, qui s’injectent des drogues et chez leurs partenaires sexuels », alors qu’ailleurs dans le monde elle touche aussi bien les femmes que les hommes, et se propage autant par rapports sexuels que par partage de seringues infectées.
Ce qui inquiète le plus les experts du Pnud est que « l’épidémie croit rapidement en Russie, Ukraine et Estonie, et 1% (ou plus) de la population adulte de ces pays pourrait déjà avoir été infectée », selon le rapport.
Ce seuil de 1 % est crucial, et conduit à penser qu’« il est trop tard pour parler d’éviter une crise dans l’est de l’Europe et la CEI », selon un responsable du Pnud, Kalman Mizsei, cité dans un communiqué.
Le rapport remarque que « le VIH-sida ne va pas nécessairement dévaster la région tout entière. Mais l’épidémie dans de nombreux pays, particulièrement en Russie, Ukraine et Estonie, a progressé trop avant pour être vaincue de façon décisive à court et moyen terme ».
Certains pays de l’est de l’Europe et de la CEI (ex-URSS moins les États baltes), dont la progression des taux d’infection du virus VIH est parmi les plus rapides au monde, risquent une épidémie généralisée de sida, selon un rapport du Programme de développement des Nations unies (Pnud) diffusé hier.
Sur les 28 pays couverts par l’étude du Pnud, les plus récentes estimations donnent entre 1,2 et 1,8 million de personnes infectées fin 2003, contre un million fin 2001.
« Les données suggèrent que l’épidémie est la plus sérieuse dans les pays occidentaux de la CEI, c’est-à-dire la Fédération de Russie, l’Ukraine, le Bélarus et la Moldavie », souligne le rapport.
Il pointe aussi du doigt l’Estonie, où plus de 2 750 personnes étaient infectées en 2002, pour une population de seulement 1,4 million de...
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