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Actualités - CHRONOLOGIE

Haïti - L’insurrection fait tache d’huile et s’étend des Gonaïves à Hinche Aristide écarte toute démission, Paris suggère l’envoi d’une force de paix

Le président Aristide a réaffirmé hier sa détermination à exercer son mandat jusqu’à son terme en février 2006, en dépit des appels à sa démission de l’opposition. « Je quitterai mon poste le 7 février 2006 », après les cinq ans de mandat présidentiel, a déclaré M. Aristide au quotidien New York Times. Par ailleurs, inquiète de la détérioration de la situation, la France, ancienne puissance coloniale, a appelé la communauté internationale à envisager l’envoi en Haïti d’une « force de paix » internationale, une idée rejetée jusqu’à présent par les États-Unis. « Beaucoup de pays sont prêts à agir » et ont « les moyens de le faire », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Dominique de Villepin en s’interrogeant sur la possibilité de « déployer une force de paix ». « Il n’y a franchement pas d’enthousiasme actuellement pour envoyer des forces militaires ou de police pour réprimer la violence », a réagi à Washington son homologue américain Colin Powell, en appelant à une « solution politique » et en rejetant toute idée de vouloir écarter « par la force » Aristide. L’opposition haïtienne est « prête » à étudier les modalités de l’envoi d’une force internationale, a indiqué de son côté le socialiste Micha Gaillard. « Nous accueillons avec satisfaction la position de la France qui montre un intérêt certain pour Haïti », a-t-il ajouté. Sur le terrain, la ville de Hinche (87 000 habitants) dans le centre, cible la veille d’une attaque de paramilitaires qui a fait trois morts, était calme et aucun assaillant ni policier n’était visible dans ses rues. En milieu de journée, des individus continuaient de piller ce qui reste du commissariat local, qui a été incendié. Les policiers de Hinche se sont regroupés dans la localité de Mirebalais, transformée en camp retranché avec de nombreux camions en bloquant les accès.
Le président Aristide a réaffirmé hier sa détermination à exercer son mandat jusqu’à son terme en février 2006, en dépit des appels à sa démission de l’opposition. « Je quitterai mon poste le 7 février 2006 », après les cinq ans de mandat présidentiel, a déclaré M. Aristide au quotidien New York Times.
Par ailleurs, inquiète de la détérioration de la situation, la France, ancienne puissance coloniale, a appelé la communauté internationale à envisager l’envoi en Haïti d’une « force de paix » internationale, une idée rejetée jusqu’à présent par les États-Unis. « Beaucoup de pays sont prêts à agir » et ont « les moyens de le faire », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Dominique de Villepin en s’interrogeant sur la possibilité de « déployer une force de paix...