Coopération - Le chef du gouvernement s’est entretenu avec Azmi Béchara dans la capitale jordanienne Hariri à Amman pour la signature de la deuxième phase du projet de gazoduc régional

Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, s’est rendu hier à Amman pour la signature de la deuxième phase d’un projet de gazoduc entre le Liban, la Jordanie, l’Égypte et la Syrie. Les Premiers ministres égyptien Atef Obeid et syrien Mohammed Naji Otri sont arrivés dans la capitale jordanienne en début d’après-midi, en même temps que M. Hariri. Ils ont été reçus à leur arrivée par leur homologue jordanien, Fayçal al-Fayez. Le chef du gouvernement devait recevoir en sa résidence à Amman le député arabe israélien Azmi Béchara, pour un entretien centré sur la situation dans les territoires palestiniens, avant de prendre part en soirée à la cérémonie de signature du projet de gazoduc qui s’étendra sur 393 km, avec une capacité d’acheminement de 10 milliards de m3 de gaz naturel liquéfié (GNL) par an d’Aqaba (dans le sud de la Jordanie) à une centrale thermique à Rihaba (nord de la Jordanie). Il s’agira de la deuxième partie du gazoduc régional qui, après la Jordanie, acheminera, en 2005, le GNL vers la raffinerie de Zahrani, près de Saïda, et le port syrien de Banias, puis vers Chypre et la Turquie en 2006. L’accord portant sur la construction de ce gazoduc, dont le coût total s’élève à un milliard de dollars, avait été conclu par l’Égypte, la Jordanie, la Syrie et le Liban en 2002. C’est Le Caire qui doit alimenter les trois autres pays en gaz.