L’équipe de Belgique, en phase de rajeunissement depuis son convaincant Mondial 2002 (8e de finale), espère gagner en expérience au cours d’une série de matches amicaux face à de grosses cylindrées européennes, à commencer par la France, demain à Bruxelles.
Les Diables Rouges, qui affronteront cette année l’Allemagne, les Pays-Bas, la Turquie et la Norvège après avoir défié la France, comptent sur cette succession de matches, amicaux mais coriaces, pour préparer au mieux la phase qualificative pour le Mondial 2006, à défaut d’Euro 2004 au Portugal.
Les jeunes protégés du sélectionneur Aimé Anthuenis ont à l’évidence manqué d’expérience sur la route qui devait les mener au Portugal. Troisièmes de leur poule qualificative derrière la Bulgarie et la Croatie, les Belges manqueront à nouveau une compétition pour laquelle ils ne se sont plus qualifiés depuis 1984, seul le statut de pays organisateur leur ayant permis de prendre part à l’édition 2000.
Suite au départ il y a deux ans de plusieurs de ses meneurs, surtout de Marc Wilmots parti à la retraite, la Belgique s’est découvert une nouvelle génération de joueurs, certes talentueux à l’image de l’attaquant Wesley Sonck ou du défenseur Vincent Kompany, mais encore trop tendres dans les rencontres de haut niveau.
Car si la Belgique a effectué un parcours sans faute face aux petits du groupe (Estonie et Andorre), elle n’a obtenu que 4 points sur 12 face aux Bulgares (une défaite et un nul) et aux Croates (un succès et une défaite).
« Enrichissant »
« C’est ce constat qui m’a amené à programmer des matches amicaux face à des gros bras du football mondial. Notre équipe est talentueuse. Pour être réellement compétitive, il lui faut l’expérience des grands matches », estime Anthuenis.
Parmi les vingt joueurs sélectionnés pour affronter la France, seuls deux évoluent ailleurs qu’en championnats de Belgique ou des Pays-Bas : Daniel Van Buyten à Manchester City (G-B) et Éric Deflandre à Lyon (Fra).
« Face à la France, le risque de prendre beaucoup de buts existe, mais j’ai demandé des adversaires de grand calibre, je ne vais pas me plaindre aujourd’hui », explique Anthuenis.
« Un Belgique-France est plus enrichissant qu’un Belgique-Slovaquie. ...Évidemment, il y a le danger de recevoir une raclée. J’ai regardé plusieurs fois la cassette d’Allemagne-France (0-3) et j’ai vu des Français au sommet de leur art (...). Alors, c’est vrai, peut-être que mercredi soir je reverrai mon jugement, mais pour l’instant je suis très heureux de jouer contre la France », poursuit le sélectionneur.
Aimé Anthuenis se souviendra toutefois que lors de la dernière rencontre entre les deux pays (le 18 mai 2002 à Paris), la France, alors championne du monde en titre, s’était inclinée 2-1 face à des Belges à l’époque considérés comme une proie facile.
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats L’équipe de Belgique, en phase de rajeunissement depuis son convaincant Mondial 2002 (8e de finale), espère gagner en expérience au cours d’une série de matches amicaux face à de grosses cylindrées européennes, à commencer par la France, demain à Bruxelles.
Les Diables Rouges, qui affronteront cette année l’Allemagne, les Pays-Bas, la Turquie et la Norvège après avoir défié la France, comptent sur cette succession de matches, amicaux mais coriaces, pour préparer au mieux la phase qualificative pour le Mondial 2006, à défaut d’Euro 2004 au Portugal.
Les jeunes protégés du sélectionneur Aimé Anthuenis ont à l’évidence manqué d’expérience sur la route qui devait les mener au Portugal. Troisièmes de leur poule qualificative derrière la Bulgarie et la Croatie, les Belges manqueront à nouveau une...