Nucléaire
Le chef de l’AIEA en Libye
la semaine prochaine
le 17 février 2004 à 00h00
Le chef de l’AIEA, Mohammed el-Baradei, retournera lundi et mardi prochains en Libye pour faire le point sur le démantèlement en cours du programme nucléaire de Tripoli, a indiqué un porte-parole de l’agence onusienne lundi à Vienne.
M. el-Baradei, qui s’était déjà rendu à Tripoli en décembre dernier, a été invité par le gouvernement libyen « pour faire le point sur le travail » de l’agence sur place, a indiqué le porte-parole de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mark Gwozdecky.
« Les Libyens veulent montrer qu’ils coopèrent avec une organisation internationale » avant la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs, l’organe exécutif de l’AIEA, prévue le 8 mars à Vienne, a indiqué sous le couvert de l’anonymat un diplomate proche de l’agence onusienne.
Selon lui, le démantèlement du programme nucléaire de Tripoli « a avancé sans accroc » depuis que, le 19 décembre, la Libye du colonel Mouammar Kadhafi avait annoncé qu’elle renonçait à tout programme d’armes de destruction massive (ADM), à la suite de plusieurs mois de négociations secrètes avec les États-Unis et la Grande-Bretagne.
Des équipes d’experts de l’AIEA mais aussi des États-Unis et de Grande-Bretagne sont à pied d’œuvre en Libye depuis deux mois. Alors que l’AIEA supervise les missions d’inspection du programme nucléaire libyen, l’évacuation et la destruction des matériels a été prise en charge par les Américains et les Britanniques.
La semaine dernière à Berlin, le sous-secrétaire d’État américain chargé du contrôle des armements, John Bolton, s’était félicité du travail des experts américains en Libye.
L’AIEA doit par ailleurs communiquer cette semaine à ses 35 gouverneurs deux rapports très attendus sur les programmes nucléaires iranien et libyen.
Le rapport sur l’Iran devrait être plus sévère que celui sur la Libye, qui devrait féliciter Tripoli pour avoir renoncé à son programme ADM, ont précisé des diplomates proches de l’agence.
« Observez le contraste donné par la Libye et l’Iran », avait ainsi déclaré M. Bolton en accusant Téhéran de ne toujours pas avoir renoncé à son programme nucléaire militaire.
Vendredi, le Sénat américain avait adopté à l’unanimité une résolution dénonçant le non-respect par l’Iran de ses obligations internationales en matière nucléaire alors que, la veille, l’AIEA avait indiqué avoir trouvé en Iran les plans non déclarés d’un modèle sophistiqué de centrifugeuse.
Selon une source proche de l’agence, il ne s’agirait pas d’une découverte pouvant être utilisée pour envoyer le dossier iranien devant le Conseil de sécurité, seul habilité à prendre d’éventuelles sanctions.
Le chef de l’AIEA, Mohammed el-Baradei, retournera lundi et mardi prochains en Libye pour faire le point sur le démantèlement en cours du programme nucléaire de Tripoli, a indiqué un porte-parole de l’agence onusienne lundi à Vienne.
M. el-Baradei, qui s’était déjà rendu à Tripoli en décembre dernier, a été invité par le gouvernement libyen « pour faire le point sur le travail » de l’agence sur place, a indiqué le porte-parole de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mark Gwozdecky.
« Les Libyens veulent montrer qu’ils coopèrent avec une organisation internationale » avant la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs, l’organe exécutif de l’AIEA, prévue le 8 mars à Vienne, a indiqué sous le couvert de l’anonymat un diplomate proche de l’agence onusienne.
Selon lui, le...
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