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RECONSTRUCTION L’Irak mise sur les fonds privés pour relancer l’industrie de l’État

L’Irak est à la recherche d’investissements privés pour remettre en état les entreprises publiques pillées et endommagées, et il a déjà recours à des compagnies privées pour alimenter en électricité celles qui fonctionnent. La porte-parole du ministère de l’Industrie, Hanan Jassem, a indiqué qu’un programme de location des sociétés publiques était en cours d’élaboration, et qu’un système de partage des bénéfices était à l’étude, afin d’encourager l’investissement privé dans ces entreprises.« Il n’existe pas de loi sur la privatisation et une telle loi ne pourra être votée que par un gouvernement permanent », qui ne devrait pas voir le jour avant la fin 2005, a-t-elle dit. Elle a souligné que les investisseurs auraient les mains libres pour remettre en état ces entreprises, développer et créer de nouvelles chaînes de production avec toutefois une restriction : les licenciements sont interdits. La compagnie MerchantBridge, basée à Londres, a été choisie fin janvier pour conseiller le ministère sur son programme de location concernant, dans une première étape, 35 sociétés dans les domaines alimentaire, pharmaceutique, chimique, textile, de l’ingénierie ou du matériel de construction. MerchantBridge a affirmé dans un communiqué avoir reçu 100 offres « de compagnies étrangères ou de sociétés communes entre des compagnies irakiennes et étrangères ». « C’est la première fois qu’une compagnie en Irak paiera le prix réel de l’électricité et cela aidera l’industrie à être plus efficace et plus compétitive », a affirmé le lieutenant-colonel Brad Jackson, conseiller américain du ministère. Pour l’instant, la Syrie et la Turquie fournissent du courant à l’Irak. L’Iran, le Koweït et la Jordanie devraient en faire autant à partir de juillet, et fournir respectivement 100, 200 et 150 mégawatts, pour pouvoir répondre à la demande durant l’été.
L’Irak est à la recherche d’investissements privés pour remettre en état les entreprises publiques pillées et endommagées, et il a déjà recours à des compagnies privées pour alimenter en électricité celles qui fonctionnent.
La porte-parole du ministère de l’Industrie, Hanan Jassem, a indiqué qu’un programme de location des sociétés publiques était en cours d’élaboration, et qu’un système de partage des bénéfices était à l’étude, afin d’encourager l’investissement privé dans ces entreprises.« Il n’existe pas de loi sur la privatisation et une telle loi ne pourra être votée que par un gouvernement permanent », qui ne devrait pas voir le jour avant la fin 2005, a-t-elle dit. Elle a souligné que les investisseurs auraient les mains libres pour remettre en état ces entreprises, développer et...