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Actualités

Architecture, urbanisme et mémoire

La semaine organisée par la mission culturelle française autour du thème « Vivre la ville » révèle (...) l’amplitude de l’angoisse des architectes – jeunes et moins jeunes – face à une ville, à la pratique d’une profession, au fonctionnement d’un marché local de l’architecture. (...) La séance de clôture, elle, a confirmé trois attitudes qu’il est utile de commenter, par rapport à la mémoire, à l’identité architecturale et à Solidere. La mémoire est le moteur de notre existence. Coupés d’elle, nous mourrons dans l’oubli. Mais la mémoire n’est l’exclusivité de personne (...). Le temps ne se fabrique qu’avec du temps et l’en frustrer en fait un décor purement hollywoodien. L’identité de notre architecture, elle, semble venir, heureusement, d’un monde très vaste (...). Je ne crois pas que notre dette envers notre passé se monnaie avec trois arcades et une toiture en tuile. Le passé a été plus généreux que ça : il nous a légué lumière, matière et couleurs, richesse et tolérance. Il nous a montré des milliers de voies pour articuler le tout dans une créativité sans cesse renouvelée. (...) Solidere, pour finir, n’est-il pas devenu un « fait urbain » ? N’est-il pas déjà un vécu ? N’a-t-il pas déjà une mémoire ? Les enfants du Liban n’y ont-ils pas tous joué au moins quelques fois ? Faut-il que ce lieu devienne le lieu où se transpose tous les problèmes socio-économiques du pays, sinon de la région ? Et le fait de l’enfermer dans des équations séduisantes, simplificatrices et totalitaires (...) ne risque-t-il pas de prendre en otage toutes les contributions de bonne volonté ? Qu’elles soient légitimement critiques ou sincèrement constructives ? Ziad AKL
La semaine organisée par la mission culturelle française autour du thème « Vivre la ville » révèle (...) l’amplitude de l’angoisse des architectes – jeunes et moins jeunes – face à une ville, à la pratique d’une profession, au fonctionnement d’un marché local de l’architecture.
(...) La séance de clôture, elle, a confirmé trois attitudes qu’il est utile de commenter, par rapport à la mémoire, à l’identité architecturale et à Solidere.
La mémoire est le moteur de notre existence. Coupés d’elle, nous mourrons dans l’oubli. Mais la mémoire n’est l’exclusivité de personne (...). Le temps ne se fabrique qu’avec du temps et l’en frustrer en fait un décor purement hollywoodien.
L’identité de notre architecture, elle, semble venir, heureusement, d’un monde très vaste (...). Je ne...