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Royauté - Le prince Paul réclame toujours justice Zizanie dans l’ex-famille régnante roumaine, sur fond de restitution de biens

L’ex-roi Michel Ier de Roumanie et son neveu, le prince Paul, ont défrayé la chronique ces dernières semaines dans la presse de Bucarest, provoquant une zizanie familiale, sur fond de restitution de biens confisqués sous le régime communiste. Aujourd’hui musée national, l’imposant et luxueux château de Peles, à 150 km au nord de Bucarest, est réclamé par la famille de Michel 1er, qui a déjà obtenu les restitutions d’une maison à Bucarest et du château de Savarsin, au nord-ouest du pays. Cette demande de restitution a été publiquement contestée par le prince Paul, qui prétend que le roi Michel aurait abandonné ses droits lors de son abdication en 1947, moyennant le paiement par le nouveau régime communiste d’une compensation financière et d’une rente annuelle de 250 000 dollars. « Personne n’a le droit moral de me dire ce que j’ai à faire », a aussitôt répliqué l’ex-roi Michel, 82 ans, qui a refusé de commenter plus avant les déclarations de son neveu. Plutôt épargné par la presse roumaine qui souligne sa droiture et son honnêteté, l’ancien monarque a simplement ajouté que ce qui a été pris par le régime communiste à sa famille est « incommensurable aux plans matériel, moral et de dignité nationale ». « J’ai entamé une course contre la montre pour faire reconnaître les droits de mon père, le prince Mircea, qui a aujourd’hui 84 ans et qui est le fils légitime du roi Carol II de Roumanie », a affirmé le prince Paul. Selon lui, « qualifier le prince Mircea de bâtard est une infamie ». Il est né du premier mariage en 1918 de Carol avec une jeune noble roumaine Ioana Lambrino, lequel « n’a rien de morganatique », mais est annulé « illégalement », soutient le prince Paul. Carol se remarie avec Hélène de Grèce qui lui donne un fils, Michel, en octobre 1921. Le prince Paul rappelle aussi avoir gagné pas moins de quatre procès sur la reconnaissance de cette filiation. Mais la Cour de cassation roumaine doit encore se prononcer en juin prochain. « Cette querelle entre les deux branches de la famille, sur fond d’intérêts financiers, est tout à fait regrettable », a déclaré Michel de Laufenbourg, mari, séparé, de la princesse Sofia, l’une des cinq filles de l’ex-roi Michel. Selon le gendre de l’ancien monarque, « c’est une grosse erreur politique que de réclamer le château de Peles ». « Au lieu de ce type de conflit, il vaudrait mieux avoir un débat d’idées sur le rôle que peut avoir la famille royale dans la Roumanie actuelle », estime-t-il. De plus, Michel de Laufenbourg, qui ne conteste pas la « filiation royale » du prince Paul, doute par contre du versement de compensations ou de rentes à l’ex-roi, qui a vécu avec sa famille « toujours modestement durant son exil à Versoix », un domaine en Suisse, dont il est simple locataire, comme à Bucarest, où il loge au palais Elisabeta, mis à sa disposition par le gouvernement, jusqu’à la fin de ses jours. Cerise sur le gâteau, dans cette saga de la branche roumaine des Hohenzollern-Sigmarigen, le prince Radu Duda, ancien comédien sous le régime communiste, marié en 1996 à Margareta, la fille aînée de l’ex-roi Michel, a reconnu publiquement fin janvier, percevoir 250 000 dollars par an du gouvernement, pour des missions « d’intégration et de coopération » de la Roumanie à l’étranger.
L’ex-roi Michel Ier de Roumanie et son neveu, le prince Paul, ont défrayé la chronique ces dernières semaines dans la presse de Bucarest, provoquant une zizanie familiale, sur fond de restitution de biens confisqués sous le régime communiste.
Aujourd’hui musée national, l’imposant et luxueux château de Peles, à 150 km au nord de Bucarest, est réclamé par la famille de Michel 1er, qui a déjà obtenu les restitutions d’une maison à Bucarest et du château de Savarsin, au nord-ouest du pays.
Cette demande de restitution a été publiquement contestée par le prince Paul, qui prétend que le roi Michel aurait abandonné ses droits lors de son abdication en 1947, moyennant le paiement par le nouveau régime communiste d’une compensation financière et d’une rente annuelle de 250 000 dollars.
« Personne n’a le...