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Actualités - CHRONOLOGIE

Prolifération - Les interrogations se font de plus en plus nombreuses à l’approche d’un nouvel examen du dossier iranien Téhéran se dit prêt à vendre son combustible nucléaire à l’étranger

Le ministre des Affaires étrangères Kamal Kharazi a affirmé samedi le refus iranien de renoncer à l’enrichissement d’uranium en déclarant que la République islamique était même prête à vendre du combustible à l’étranger, au moment où la pression se renforce à nouveau sur Téhéran. « En tant que pays ayant la capacité de produire du combustible nucléaire, la République islamique d’Iran est prête à le vendre sur les marchés internationaux », a déclaré M. Kharazi à Téhéran à son retour de Rome. Il n’a pas explicité son propos. Il n’a pas dit en particulier si l’Iran s’en tenait à sa décision de suspendre l’enrichissement d’uranium, alors que les interrogations se font de nouveau plus nombreuses à l’approche d’un nouvel examen international du dossier iranien. L’Iran s’est engagé le 21 octobre auprès des ministres allemand, britannique et français des Affaires étrangères à « suspendre volontairement toutes ses activités d’enrichissement et de retraitement d’uranium ». Cette décision, ainsi que l’acceptation d’un contrôle renforcé de son programme nucléaire, la promesse d’une « coopération et d’une transparence totales » ont convaincu l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de ne pas saisir le Conseil de sécurité de l’Onu en vue de sanctions. L’Iran a ainsi disposé d’un répit jusqu’à la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, l’Exécutif de l’agence onusienne veillant à la non-prolifération, à partir du 8 mars. À mesure que cette session approche, de nouvelles questions se posent, soulevées par l’ouverture libyenne et les révélations pakistanaises. L’AIEA, qui a poursuivi ses inspections en Iran, y a ainsi trouvé les plans non déclarés d’un modèle sophistiqué de centrifugeuse, équipement servant à l’enrichissement. Mais cette découverte ne paraît pas à même d’envoyer le dossier iranien devant le Conseil de sécurité. Selon des sources diplomatiques, après la suspension de l’enrichissement et l’acceptation d’un contrôle plus strict, l’Iran sera aussi jugé sur la bonne foi de ses déclarations sur ses agissements passés. Évoquant l’enrichissement, M. Kharazi a malgré tout souligné « la nécessité de préserver la technologie acquise ». « Aucun gouvernement ne peut renoncer à ce qui est un objet de fierté nationale », a-t-il dit.
Le ministre des Affaires étrangères Kamal Kharazi a affirmé samedi le refus iranien de renoncer à l’enrichissement d’uranium en déclarant que la République islamique était même prête à vendre du combustible à l’étranger, au moment où la pression se renforce à nouveau sur Téhéran. « En tant que pays ayant la capacité de produire du combustible nucléaire, la République...