Sébastien Loeb (Citroën Xsara), vainqueur l’an passé sur les routes monégasques, s’est déjà installé aux commandes du rallye Monte-Carlo, première épreuve du championnat du monde, hier soir en principauté.
Si le Français a viré en tête à l’issue des six spéciales du jour, ou plutôt des cinq, la première ayant été annulée en raison d’un trop grand nombre de spectateurs, c’est bien la nouvelle Peugeot 307 CC WRC qui a impressionné aux mains du double champion du monde, le Finlandais Marcus Grönholm.
Dès son arrivée en Mondial, la remplaçante de la 206 s’était offert un « scratch », puis un autre (ES5), Gronholm laissant cependant la tête à Loeb dans la toute dernière épreuve chronométrée (ES6) suite à un mauvais choix de pneus, l’Estonien Markko Martin (Ford Focus) en profitant pour prendre la deuxième place pour quatre petits dixièmes de seconde.
Un problème de boîte de vitesses (bloquée en troisième) avait également empêché le Finlandais d’inscrire un troisième meilleur temps (ES4).
Il n’avait donc pas fallu attendre longtemps pour que la dernière-née de Peugeot démontre son potentiel. « La vraie valeur de cette voiture se confirme. C’est très encourageant », estimait Corrado Provera, directeur de Peugeot Sport.
Le Norvégien relégué loin
de ses rivaux
« Si nous ne sommes pas à la place que l’on aurait aimé occuper, nous sommes néanmoins dans la bagarre. Nous avons refait le handicap qui était le nôtre en fin de saison et nous attendons la deuxième journée avec impatience », insistait ce dernier.
Loeb avait prévenu que les premières spéciales de la matinée seraient délicates, piégeuses. Le Français ne s’était pas trompé, chaque pilote soulignant les difficultés rencontrées sur des routes extrêmement glissantes, la neige, la glace.
Le champion du monde Petter Solberg (Subaru Impreza), qui voulait entamer l’épreuve avec prudence, devait d’ailleurs se faire piéger (ES2). Une sortie de route, moteur calé dans une épingle, le Monte-Carlo venait à peine de commencer que le Norvégien était relégué loin, très loin, de ses principaux rivaux. Pour Solberg, tout espoir de victoire était déjà envolé.
Le Belge Freddy Loix, sur l’autre 307, aux prises avec quelques problèmes avant de réaliser le deuxième temps de l’ES6 dans le sillage de Loeb, les Mitsubishi en difficulté (abandon de l’Italien Galli Panizzi, 11e à plus de quatre minutes), ce sont le Tchèque Roman Kresta, au volant d’une Hyundai privée, et le jeune français Nicolas Vouilloz (Peugeot 206 WRC) qui s’étaient mis en évidence.
Le Belge François
Duval hors du coup ?
Hier soir, seuls trois pilotes semblaient encore en course pour la victoire, les deux jeunes, Loeb et Martin, et bien sûr Marcus Gronholm et sa 307. Avec respectivement plus de quarante-six secondes et une minute de retard, l’Espagnol Carlos Sainz (Citroën Xsara) et le Belge François Duval (Ford Focus) paraissaient déjà hors du coup... sauf un incroyable concours de circonstances toujours possible au Monte-Carlo.
Pour Martin et Gronholm cependant, la tâche s’annonçait ardue face à un Sébastien Loeb qui a fait du Monte-Carlo son terrain privilégié.
« J’ai préféré être prudent le matin au départ pour éviter toute erreur, expliquait le Français. Après, les conditions se sont améliorées et j’ai augmenté le rythme jusqu’à la dernière spéciale où, là, j’ai attaqué parce que je me sentais très bien. Je suis d’autant plus satisfait que je ne me suis pas trompé dans mes choix de pneus. Même si, le matin, cela a été limite... »
Le classement
Voici le classement du rallye de Monte-Carlo à l’issue de la première journée :
1. Sébastien Loeb-Daniel Elena (Fra/Citroën Xsara WRC) 1h26’38’’7
2. Markko Martin-Stephen Park (Est-G-B/Ford Focus WRC) à 18”3
3. Marcus Gronholm-Timo Rautiainen (Fin/Peugeot 307 CC WRC) à 18’’7
4. Carlos Sainz-Marc Marti (Esp/Citroën Xsara WRC) à 46’’5
5. François Duval-Stéphane Prevot (Bel/Ford Focus WRC) à 1’00’’6
6. Petter Solberg-Philip Mills (Nor-G-B/Subaru Impreza WRC) à 1’52’’4
7. Roman Kresta-Jan Tomanek (Tch/Hyundai Accent WRC) à 2’54’’0
8. Mikko Hirvonen-Jarmo Lehtinen (Fin/Subaru Impreza WRC) à 2’54’’8
9. Freddy Loix-Sven Smeets (Bel/Peugeot 307 CC WRC) à 2’59’’8
10. Nicolas Vouilloz-David Fiorini (Fra/Peugeot 206 WRC) à 4’05’’7
11. Gilles Panizzi-Hervé Panizzi (Fra/Mitsubishi Lancer WRC) à 5’33’’1
12. Antony Warmbold-Gemmma Price (All-G-B/Ford Focus) à 5’47’’7
13. Olivier Burri-Jean-Philippe Pattey (Sui/Subaru Impreza WRC) à 5’48’’3
14. Jussi Valimaki-Jakke Honkanen (Fin/Hyundai Accent WRC) à 8’24’’9
15. Josef Beres-Petr Stary (Sk-Tch/Hyundai Accent WRC) à 8’31’’1
Vainqueurs des spéciales : Gronholm (ES2, ES5), Martin (ES3), Loeb (ES4, ES6)
ES1 annulée
Principaux abandons : GianLuigi Galli (Ita/Mitsubishi Lancer) ES5, Miguel Campos (Por/Peugeot 206 WRC) ES6.
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats Sébastien Loeb (Citroën Xsara), vainqueur l’an passé sur les routes monégasques, s’est déjà installé aux commandes du rallye Monte-Carlo, première épreuve du championnat du monde, hier soir en principauté.
Si le Français a viré en tête à l’issue des six spéciales du jour, ou plutôt des cinq, la première ayant été annulée en raison d’un trop grand nombre de spectateurs, c’est bien la nouvelle Peugeot 307 CC WRC qui a impressionné aux mains du double champion du monde, le Finlandais Marcus Grönholm.
Dès son arrivée en Mondial, la remplaçante de la 206 s’était offert un « scratch », puis un autre (ES5), Gronholm laissant cependant la tête à Loeb dans la toute dernière épreuve chronométrée (ES6) suite à un mauvais choix de pneus, l’Estonien Markko Martin (Ford Focus) en profitant pour...