La livre sterling est l’une des devises qui s’est le plus appréciée ces dernières semaines face au dollar, mais à la différence de ce qui se passe dans la zone euro, l’envolée de la devise britannique n’inquiète ni les économistes ni la Banque d’Angleterre (BoE).
Même si elle a perdu récemment un peu de son éclat, la livre reste à quelques encablures de ses plus hauts niveaux depuis onze ans. Elle s’échangeait hier vers 10h00 GMT à 1,8505 dollar, une progression de près de 20 % sur un an par rapport au dollar, et cette appréciation s’est accélérée en décembre avec un bond de 6 %. L’évolution de la livre sterling est donc comparable à celle de l’euro face au dollar. Mais la grande différence est l’accueil réservé à ce mouvement par les banquiers centraux qui, à l’image du président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet, se sont dit préoccupés. Rien de cela en Grande-Bretagne : la BoE n’évoque pas spécifiquement la livre sterling dans ses commentaires. La zone euro représente 60 % des échanges commerciaux pour la Grande-Bretagne contre 20 à 25 % pour les États-Unis. « La Grande-Bretagne, renchérit Audrey Childe-Freeman, économiste à la Banque canadienne impériale de commerce (CIBC), est beaucoup moins dépendante que la zone euro de l’évolution de ses exportations ». L’appréciation de la livre sterling est même saluée par les économistes, qui estiment qu’elle pourrait tempérer les risques inflationnistes pesant sur l’économie britannique. « La progression de la livre aidera la BoE à modérer le rythme de la croissance », conclut Ian Steward.
La livre sterling est l’une des devises qui s’est le plus appréciée ces dernières semaines face au dollar, mais à la différence de ce qui se passe dans la zone euro, l’envolée de la devise britannique n’inquiète ni les économistes ni la Banque d’Angleterre (BoE).
Même si elle a perdu récemment un peu de son éclat, la livre reste à quelques encablures de ses plus hauts niveaux depuis onze ans. Elle s’échangeait hier vers 10h00 GMT à 1,8505 dollar, une progression de près de 20 % sur un an par rapport au dollar, et cette appréciation s’est accélérée en décembre avec un bond de 6 %. L’évolution de la livre sterling est donc comparable à celle de l’euro face au dollar. Mais la grande différence est l’accueil réservé à ce mouvement par les banquiers centraux qui, à l’image du président...
